Mes films « Coup de cœur » 2016

Bonjour à tous,
Pour mon troisième article de 2017, je vais vous faire la liste des films que j’ai vus en 2016, et les critiquer l’un après l’autre. Un prochain article avec les livres que j’ai lus est à suivre. Bonne lecture !

Chocolat
Chocolat est un film biographique français réalisé par Roschdy Zem, sorti en 2016. Il s’inspire du livre « Chocolat, clown nègre : l’histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française » de l’historien Gérard Noiriel, publié par Bayard en 2012.
Le film raconte l’histoire de la montée en scène de Chocolat comme clown (de 1897 à 1919 environ), qui à l’origine impressionnait les gens par sa posture de sauvage dans un petit cirque de campagne. Sa montée en grade a été en partie élaborée par son compagnon Foottit, un clown blanc sommé de renouveler ses numéros par le directeur du cirque, et ayant remarqué les talents du jeune artiste noir. Après quelques jours d’entraînement, ils quittent le petit cirque pour présenter leur spectacle au directeur du cirque Delvaux. Le duo comique est très bien accueilli par le public et Delvaux commence à faire des affaires. La rumeur du succès se répand en France au point que Joseph Oller, directeur du Nouveau Cirque, convainc Foottit et Chocolat de prendre du service dans son établissement parisien. Le succès dans la capitale est immédiat, et Chocolat devient le premier artiste noir de la scène française. Mais le racisme est encore trop imprimé dans les esprits au début du XXe siècle…
J’ai trouvé ce film touchant, d’une part car on se rapproche au plus près du personnage de Chocolat (les gifles et les coups de pied que lui donnent Foottit nous font croire qu’elles sont de plus en plus blessantes pour le clown noir) et d’autre part, car on sentait bien que le clown talentueux était manipulé, ridiculisé en public sans qu’il s’en rende vraiment compte.

Demain
Demain est un film documentaire français réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent, sorti en 2015. Devant un futur que les scientifiques annoncent préoccupant, le film a la particularité de ne pas donner dans le catastrophisme. Adoptant un point de vue optimiste, il recense des initiatives dans dix pays de par le monde, face aux défis environnementaux et sociaux du XXIe siècle, qu’il s’agisse d’agriculture, d’énergie, d’économie, d’éducation ou de gouvernance.
Fait rare pour un documentaire, il dépasse le million d’entrées en France. Il remporte en 2016 le César du meilleur film documentaire.
J’ai vraiment adoré ce film par son optimiste et parfois son humour : en effet, ce film mettait la « logique » de l’agriculture productiviste en contradiction avec celle d’une solution bien meilleure par exemple… « Demain » nous a permis de voir le monde autrement que détruit d’ici 2050. Le message que j’y ai retenu serait : « Il n’est jamais trop tard, il suffit juste de faire au moins un seul petit geste maintenant ! Et si on le faisait tous ensemble, alors la planète irait déjà beaucoup mieux ! »

Little Big Man
Little Big Man est un film américain réalisé par Arthur Penn, sorti en 1970. Il est inscrit en 2014 au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès.
Âgé de 121 ans, Jack Crabb se penche sur son passé et raconte à un historien sa vie aventureuse, depuis son adoption par les Cheyennes dans les années 1860, alors qu’il n’était qu’un jeune enfant, jusqu’à sa participation à la défaite du général Custer lors de la bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876, en passant par son association avec Wild Bill Hickok. Le film est donc constitué de longs flash-backs entrecoupés de retours au récit du vieillard.
Jack et sa grande sœur Caroline ont survécu au massacre de leurs parents par les Pawnee. Ils sont recueillis par un guerrier Cheyenne qui les conduit à son village. Caroline parvient à s’enfuir mais Jack est adopté par le vieux chef de tribu Peau de la Vieille Hutte. La vie parmi les Cheyennes s’avère idyllique même si Jack devient involontairement l’ennemi mortel d’un autre jeune garçon, Ours des Montagnes : lors d’un affrontement avec une tribu ennemie, Jack sauve la vie à Ours des Montagnes, qui devient son débiteur. Jack reçoit le surnom de Grand Petit Homme (« Little Big Man ») parce qu’il est de petite taille mais très courageux. S’ensuit alors une longue histoire naviguant entre son éducation en ville et la vie chez sa tribu…
Le 20 juillet 2016, mon père avait remarqué sur le site de l' »Utopia » de Montpellier, une rediffusion exclusive de ce film. Mon père voulant me le faire découvrir, j’ai accepté…et je pense avoir bien eu raison ! Malgré les nombreuses scènes de combat souvent pas très charmantes, Le film m’a tenu en haleine jusqu’au bout, car le fait que le personnage principal raconte sa propre histoire nous dicte par logique que même s’il est au bord de la mort, il va quand même s’en sortir ! Je pense donc que « Little Big Man » est le meilleur western que j’aie jamais vu !

Bienvenue chez les Ch'tis
Bienvenue chez les Ch’tis est un film français réalisé par Dany Boon, sorti le 20 février 2008.
C’est le deuxième long métrage réalisé par l’humoriste français Dany Boon après La Maison du bonheur. C’est aussi la première fois que Kad Merad occupe, seul, le rôle principal d’un film. Bienvenue chez les Ch’tis a rencontré un immense succès auprès du public : à la surprise de ses protagonistes, il a dépassé le nombre d’entrées réalisées par La Grande Vadrouille et devient alors le deuxième meilleur score du box-office français, derrière « Titanic ». En 2009, le film fut nommé au César du meilleur scénario original.
Le film raconte les aventures de Philippe Abrams, directeur d’une agence de La Poste dans le sud de la France qui est muté pour une durée de deux ans à Bergues, dans le Nord-Pas-de-Calais.
J’ai vraiment aimé ce film truffé de gaffes (la mutation de Philippe à Bergues par « mesure disciplinaire » était un peu…comment dire…un peu évidente) et de réflexion sur le caractère du Nord-Pas-de-Calais. Les clichés sur le « ch’nord » sont très bien représentés, mais il n’y a pas que ça… Quelques conseils pour me comprendre : réfléchissez à l’expression « chaleur humaine »…et SURTOUT, ALLEZ VOIR CE FILM ! (Attention, ne commandez pas de nourriture, vous risqueriez de vous étouffer en rigolant, et je ne souhaite pas avoir un, voire deux ou trois mort(s) sur la conscience dès l’âge de 13 ans.)


Grease ou Brillantine au Québec (Grease) est un film musical de Randal Kleiser sorti en 1978. Il est adapté de la comédie musicale homonyme de Jim Jacobs et Warren Casey, créée en 1972 à Broadway et jouée 3388 fois.
Le film raconte la vie dans une « senior high school » américaine à la fin des années 1950.
Durant l’été 1958, Sandy, une étudiante australienne en vacances aux États-Unis, rencontre Danny, le chef de la bande des T-Birds. Leur amour est cependant interrompu par la fin des vacances car Sandy doit retourner en Australie.
Toutefois, le hasard fait que Sandy reste en Amérique et qu’elle intègre en dernière année Rydell High, le même établissement que celui où étudie Danny. Elle y rencontre un groupe de filles, les « Pink Ladies ». Sans savoir qu’ils sont tout proches, Danny et Sandy racontent, chacun de leur côté, à leurs amis leur amour de vacances. Danny et Sandy finissent par se rencontrer, mais Danny rejette Sandy « pour faire comme ses copains », puis s’excuse auprès d’elle plus tard. Tous deux décident de reprendre leur relation, bien que tout les oppose à l’école… En parallèle, se joue la rivalité entre le gang de Danny (les « T-Birds ») et le gang des « Scorpions ». De cette rivalité naîtra un épisode décisif du film…
Personnellement, je m’attendais à une fin différente, car la métamorphose de Sandy ne m’a pas énormément plu. Néanmoins, j’ai bien aimé ce film par les émotions qu’il transmet : le rejet absurde de Sandy par Danny, leur relation difficile, la solidarité de l’équipe « T-Birds »…

Radin !
Radin ! est un film français réalisé par Fred Cavayé, sorti en 2016.
François Gautier règle sa vie de façon à ne rien dépenser. Si l’économie le rend fou de joie, le paiement en revanche le contrarie. Mais un jour, tout bascule lorsqu’il rencontre une femme dont il tombe amoureux mais aussi une fille dont il ignorait jusque là l’existence. Voulant cacher son grand défaut, François se met à mentir à tout cet entourage mais ses mensonges finiront… par lui coûter cher !
J’ai bien aimé ce film par son sens humoristique, contradictoire avec le « radinage ».


L’Odyssée est un film biographique français coécrit et réalisé par Jérôme Salle, sorti en 2016. C’est un portrait de Jacques-Yves Cousteau qui fait aussi une large place à ses relations avec son fils cadet, Philippe Cousteau. Il est présenté en ouverture au neuvième Festival du film francophone d’Angoulême, en août 2016.
J’ai beaucoup aimé ce film par son réalisme : « il ne gomme pas les défauts » de ce capitaine téméraire (GEO ado) et montre bien ses sentiments humains, notamment ses relations avec sa famille. Mais ce qui m’a le plus plu, c’est sa musique, très en accord avec les scènes marines…

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