Mon brevet en troisième

Cher et fidèle lecteur, salut.

Je ne sais pas si tu te souviens de mon article relatant Mon année de cinquième. Après la lecture de ce texte à mon ancienne classe – lecture qui me rapporta d’ailleurs d’élogieux commentaires dans le collège, à ma grande surprise – certains de mes camarades m’avaient proposé de faire la même chose pour ma quatrième. Cependant, j’étais (et suis toujours) dans une très bonne classe à 23 élèves (record historique de nombre d’élèves du collège) où il faisait bon vivre, je n’avais donc pas grand-chose à écrire…si ce n’est sur mon voyage en Allemagne (voir Un mois et demi de voyage). Or cette année, j’ai passé mon Diplôme National du Brevet. Je vais donc vous raconter comment je l’ai vécu.
Conseil aux futurs troisièmes : Prenez-en de la graine, car j’ai passé le premier DNB depuis la réforme de 2016 !

Tout d’abord, un petit rappel sur le barème du DNB. Ce dernier est noté sur 700 points. Ce total repose sur l’évaluation au contrôle continu (400 points), et sur les épreuves finales : l’oral, portant sur un projet interdisciplinaire mené en classe de troisième (100 points), et l’écrit (200 points), portant sur six matières : mathématiques, SVT, physique-chimie, français, histoire, géographie et EMC. Il faut avoir plus de 350 points pour l’obtenir. La mention très bien équivaut à plus de 560 points.
Trêve de bavardages, voici comment je l’ai passé.

Tout a commencé avec le contrôle continu. Etant dans une super classe des 25 élèves, et ayant tout fait pour monter ma moyenne générale (cette année à 17), je suis enfin rassuré lorsqu’après mon conseil de classe, ma professeure principale (et de mathématiques) me donne un petit papier mentionnant « Dorian : 400 ». Il faut dire que je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout à une telle réussite ! Il fallait donc que je me surpasse aux épreuves finales pour égaler ce score.

Mercredi 14 juin, 10h15 : Je vais au collège avec un cartable bien léger : mon passeport, ma convocation, mes clés, mon carnet de liaison et ma clé USB. Vous l’avez deviné : je vais à mon épreuve orale. Une fois arrivé, je croise comme par hasard une camarade de classe que je connais bien, qui était convoquée dans le même bâtiment et à la même heure que moi. C’était d’ailleurs la seule jeune fille qui savait m’encourager d’un simple regard… C’est sans doute une des raisons pour laquelle je l’aime bien. J’entre timidement dans la salle.
– Hum-hum…Bonjour !… Euh… Je peux entrer ?
– Bonjour Dorian, oui oui bien sûr, entre.
Par chance, les deux membres du jury sont des professeurs que je connais bien.
Je demande s’il y a un ordinateur disponible pour mon diaporama. Et comme cela devait arriver, j’ai droit à un « petit » PC des années 2000 au fond de la salle, c’est à dire exactement à l’opposé du jury !! C’est un des deux juristes qui passe les diapositives tout en écoutant mon monologue, ce qui me perturbe déjà un tout petit mini peu. En effet, cette organisation plutôt imprévue me vaut bien un peu de stress et quelques oublis, mais heureusement rien de bien grave. Le jury me demande ensuite des détails sur la cause que j’ai choisie de défendre, l’écologie. Je savais que l’un des deux professeurs militaient également pour cette cause ; c’est donc lui qui me pose le plus de questions. Lorsque le jury me remercie enfin, mon professeur d’arts plastiques (l’écologiste) me remet un texte : La part du colibri, texte que je lis à mon retour. Je sors enfin de la salle, en vérifiant que j’avais toutes mes affaires, et fais un bref au-revoir à ma copine qui semblait elle aussi épuisée, avant de me diriger vers la sortie.

Jeudi 29 juin, même heure : Je pars, toujours au collège, mais cette fois pour rendre mes manuels scolaires. En chemin, je retrouve (encore par hasard) ma camarade préférée ; nous rendons donc nos livres ensemble. Je lui souhaite bonne chance pour l’après-midi et le lendemain, car c’est le premier jour des VERY BIG ÉPREUVES FINALES !!!
TINTINTINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
Je déjeune chez moi, et reprends le chemin du collège pour l’épreuve scientifique, avec deux heures de mathématiques et une heure de physique-chimie et de SVT. Quand j’arrive au portail, tous les troisièmes s’y regroupent peu à peu ; cela me permit de leur dire bonjour et bonne chance dans l’ordre alphabétique de noms de famille. Le portail s’ouvre, et nous nous dirigeons dans nos salles respectives, trente minutes avant le début de l’épreuve, soit à 13 heures.

A suivre…

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