Prince and princess

Hello tout le monde !

Aujourd’hui, je vais vous présenter une histoire d’amour que j’ai écrite il y a longtemps, je la publie dans le but de récupérer quelques commentaires et d’en surprendre plus d’un…
Elle s’appelle Prince and princess et a été finalisée le 14/01/2013.

Chapitre 1 : Il était une fois… le début
Il était une fois, un beau prince. Il chevauchait rarement sur son beau cheval blanc, car il avait neuf ans et son père voulait qu’il y aille seulement de temps en temps. Son père avait une belle barbe blanche, et son fils voudrait bien en avoir une, et aussi grande que lui.

Bien loin de là, une toute jeune princesse, qui avait à peine sept ans, arriva dans son château. Elle était essoufflée après cette grande course d’équitation. Mais heureusement, elle se dit qu’elle aura toute la vie devant elle pour se reposer. Sa mère avait une belle couronne dorée incrustée de pierreries. Elle se réjouit d’en avoir, un jour, une comme elle.

Chapitre 2 : La rencontre bouleversante
Un jour, le prince rencontra la princesse (et la princesse rencontra le prince, bien évidemment !). Vers neuf heures, assez tôt, le prince demanda à son père s’il pouvait y passer la journée. Il y avait un concours et une initiation à l’équitation sur la place du marché ce samedi neuf juillet 1678 de dix heures à dix-neuf heures avec pique-nique le midi. Il décida de s’inscrire, puis d’y aller. Puis il y vit une fille très jolie, toute propre, nettoyant son cheval pour l’arrivée des cavaliers. Plus tard, il revit la jeune princesse, chevauchant sur son beau cheval blanc, en train de faire des sauts d’obstacles. Elle était vraiment…magnifique ! Le prince en resta bouche bée. Il sentit son cœur faire des bonds périlleux, mais ne savait encore pourquoi.
Pourtant, elle ne faisait rien pour produire cet effet-là. Non mais vraiment, rien de rien. Les deux phrases « L’amour, ça rend dingue » et « C’est fou l’amour » résonnaient dans sa tête. En bref, il était amoureux. Oui c’est ça, vous m’avez compris : amoureux. Eh oui, l’amour, ça rend dingue… Et enfin, j’ose le dire, la princesse est amoureuse de lui aussi.

Chapitre 3 : Les explications
Le prince rentra de la course d’équitation avant l’heure prévue car il faisait à présent très froid et il y avait du vent. Son père commença à la questionner :
– Qu’il y a-t-il, mon chéri ? Tu pouvais rester un peu plus longtemps, non ?
– Non, non. Désolé, mais il y a trop de vent.
– Ah oui, la météo…, déclara-t-il. Ils nous ont pourtant dit qu’il y aurait du soleil aujourd’hui. Mais alors, comment s’est passée cette course ?
Bien sûr, il n’allait pas parler de la princesse qu’il avait vu tout à l’heure. La voilà maintenant qui danse devant ses yeux. Elle n’arrête pas de tourner, tourner…
– FRANÇOIS !!!
– Euh…Oui, oui, papa…Excuse-moi, dit-il enfin.
– Bon. Tu es fatigué ? Vas te coucher, si tu veux !
– N…non, papa.
– Mais écoute-moi au moins, qu’est-ce qui fait que tu es distrait à ce point ? Hein ?! Réponds-moi, je t’écoute…Explique-moi tout !
Et il lui raconta tout : la course, les sauts d’obstacles, la princesse…en terminant par l’amour. Le père rigola de toutes ses forces après le récit de l’Amour.

Chapitre 4 : La balade
Un autre jour, le prince voulut aller au parc du château. Sa mère l’y autorisa. C’est encore une nouvelle aventure, disait-elle souvent. Soudain, il entendit un bruit dans les buissons. Il se retourna brusquement. « Oh ! » dit la voix. « Oh… oh… oh… » répétait l’écho. Il eut à occuper quelques secondes pour arriver à analyser la vue de la princesse hier matin et les voix derrière les buissons.

« Mais, se demanda-t-il, comment y aurait-t-il plusieurs princesses à la même voix ? » « Je suis là ! » dit la voix. « Là… là… là… » répétait toujours l’écho.
Quand soudain…Un bruissement de feuilles. Et un autre. Et encore un autre. Il se retournait vivement à chaque fois. Et la quatrième fois, il vit… Non, il ne rêvait pas mais à ses pieds se trouvait la plus belle princesse du monde. Il faillit tomber à terre mais ses gardes tentèrent de le relever. Il ne pouvait plus dire un mot. Quand il réussit enfin à parler, il balbutia un « B… bonjour, princesse… » d’un air le plus décontracté que possible pour ne pas attirer les voisins.
– Bonjour ! Avez-vous aimé la course d’équitation hier matin ?
Là, il eut les jambes comme de la barbe à papa, une longue barbe blanche, si nous ne vous l’avions pas déjà dit. Il était tellement ému qu’il répondit lâchement :
– Heu… oui, oui, je… en fait, je…
Non, il ne dira pas ce mot. Il était décidé. Et si quelqu’un le contredisait, il le faisait envoyer à coups de balai. Il finit par lui répondre avec assurance :
– Ce concours s’est très bien passé et je vous ai trouvé très belle lorsque vous êtes sortie de l’écurie hier matin.
Mais non, voyons… Il n’a pas dit le mot secret, juste un seul de la même famille.
– J’attends une promenade en calèche dans la forêt. Serez-vous disponible demain ?
S’il était disponible. Ça va. Il pouvait y arriver.
– Bien sûr. Mais dites-moi, à quelle heure la promenade commencera-t-elle ?
– À huit heures, toute la journée avec pique-nique le midi.
– Super ! songea le jeune prince. On se retrouve demain matin, alors ? lui demanda-t-il. Je vous emmène, si vous voulez.
– D’accord ! répondit la princesse en souriant. À demain !

Chapitre 5 : La découverte
Et ils se revirent le lendemain, tous frais comme des gardons. Le conducteur de la calèche hurla : « En voiture ! » Mais le prince rétorqua :
– Hé, pas la peine de crier, toi, là, hein !
– Tu n’as pas honte de crier ainsi sur un ami proche de mon père ? répliqua la jeune princesse.
Ils finirent par bien rigoler. Ils s’installèrent confortablement sur la banquette arrière de la calèche…puis ils partirent en ne laissant derrière eux qu’un épais nuage de poussière. Un peu plus tard – imaginez-vous le décor ? – , dans une belle calèche de ville, assis sur la banquette en cuir, le prince s’évanouit devant sa bien-aimée.

Pour faire plus explicite, il s’est endormi. Oui, oui, c’est ça, elle l’a endormi. Pas « abdomi… » ! Bon, il est amoureux, c’est sa vie et rien d’autre, non ? Et puis, il était vraiment amoureux. Même le conducteur ressentait l’amour naturel entre les deux amants. « Oui, mais à ce point… » se disait-il. Dès le réveil du prince, la discussion commença entre les deux compagnons :
– Comment vous appelez-vous ? questionna la princesse.
– François, et vous ?
– Roseline. Peut-on se tutoyer ?
– Mais avec joie ! Comment s’appelle vot… ta mère ?
– Jacqueline. Jacqueline Levasseur.
– C’est très joli !
– Merci.
– Mon père, euh… il s’appelle papa Jacques.
– Très chouette nom… ou très hibou non, plutôt ! Hihihi…
– Ses copains l’appellent comme ça. Alors je veux faire comme les grands…
– Bah super, alors… On se revoit demain ?
(En fait, la balade était déjà terminée.)
– Oui ! À demain, alors !
– C’est ça ! À demain.

Chapitre 6 : La cabane des Amours
Quelques jours plus tard, le prince demanda à son père s’il pouvait aller dehors, et il l’y autorisa. En allant au fond du jardin, il découvrit une cabane tenant à peine debout. Il rentra dedans… et là, il vit… un dessin de princesse, des cœurs percés par Cupidon, un dessin de prince et tout le bazar. Cette fois, il sut à qui appartenait cette cabane : à son père et sa mère étant amoureux ! Il s’empressa de rentrer chez lui mais le bon roi se sentit agressé. Il hurla :
– Tu n’as pas au moins honte ?? Espionner ainsi un si grand roi !
– Mais je ne t’espionnais pas, papa Jacques !
– Ne t’ai-je pas dit de ne pas rentrer dans MA cabane ?
– Euh… non, papa.
– Eh bien, j’ai eu tort ! Et la prochaine fois, tiens-le pour dit !
– Oui, papa. Peux-tu m’accorder cinq minutes, s’il-te-plaît ?
– Je t’écoute, mon fils.
– Où se trouve la clef de cette cabane ?
– Dans ce tiroir, à gauche, répondit le père de François. Mais pourquoi cette question ?
– Pour rien, mentit le prince. Mais sais-tu que nous – la princesse et moi – voudrions vivre dans cette cabane ?
Il se mordit la langue ; mais c’était trop tard. Il voulait seulement lui dire la vérité…
– Je ne le savais pas… mais je veux bien que, la princesse et toi, habitent cette cabane !
– Chic ! Merci mille fois, papa !

Chapitre 7 : L’exploration
Ce soir, le prince avait un rendez-vous galant avec la princesse dans la cabane secrète des amours. Il pouvait y rester jusqu’à vingt heures… mais vite, la jeune princesse l’attendait. Il courut, il courut… jusqu’à l’endroit où l’attendait sa bien-aimée : son palais. Ils montèrent dans leur calèche, puis ils partirent tous deux… Direction : le fond du jardin !

Un peu plus tard et un peu plus loin, en descendant de la calèche, la princesse demanda au prince :
– Est-elle ici, cette vieille cabane délabrée ?
– Plus que quelques mètres à pied et nous l’apercevront.
Après de longues minutes de marche, la princesse déclara :
– Et alors ? On ne la voit toujours pas, ta cabane !
– Mais bientôt, si ! Elle doit être cachée dans les buissons… Un peu de patience, princesse, et nous la verrons.
Et enfin…
– Super ! La voilà…la cabane des amours !
– Zut alors ! Où est passée ma clef ? s’étonna le prince.
– Elle est là ! Elle est tombée de ta poche quand tu l’as fouillée !
– Je vois. Tu es très observatrice, bravo Roseline ! Et maintenant…
Des bruits assourdissants de serrure se firent entendre.
– Oh muse* ! Ça ne veut pas s’ouvrir…
– Laisse-moi faire !
– D’accord.
Et enfin…
– Aaah ! Ça y est !
– Ouiiiiiii ! fit la princesse. Nous pouvons rentrer à présent !
Et c’est au tour de la princesse de craquer : cœurs, dessins de prince, de princesse… Puis elle demanda :
– À qui appartenait cette cabane ? C’est… c’est magnifique ! Magique…
– À mon père, la coupa le prince.
– Ah oui ! Et comment ça ?
Le prince haussa les épaules d’un air songeur.
– Ils étaient amoureux. Et c’est là, dans les années 1620, que papy Tom – de son vrai nom : Thomas Jacques – décida de construire une cabane pour son fils. Il la baptisa « La Cabane des Amours ». Et il avait bien fait…
– Comment ça, « il avait bien fait » ?
– Bah… Car ça sert aussi à son petit-fils !
– Ah oui, d’accord !
– Bon, rentre, je te fais un chocolat chaud que tu n’oublieras pas de sitôt !
– Merci beaucoup, remercia Roseline.
– Et voilà, le cacao est prêt. Quelle dose prendras-tu ?
– Deux cuillères et demi, s’il-te-plaît, répondit la princesse.
– D’accord.
Il plaça un seau d’eau dans la cheminée, la fit bouillir puis y ajouta la dose de lait et le cacao maigre. « Merci encore ! » dit la princesse après s’être servie.
Et ils habitèrent ainsi dans la cabane des Amours pendant un an.

*Flûte médiévale.

Chapitre 8 : Le pique-nique
Quelle belle journée ce matin ! La princesse trouva l’idée, dès le petit matin, d’organiser un pique-nique en forêt. Elle y invita son cher prince charmant, François, et un bon nombre de ses amies. Bon, maintenant, c’est l’heure des invitations. Elle créa de belles cartes et mit un beau cœur sur celle de son bien-aimé ! « Oh, les amoureu-eux ! »
Roseline se retourna, inquiète pour son amour avec François quand soudain, elle vit, tapis dans l’ombre, les trois méchants garçons du voisinage.
– Oh, t’as vu cell’là, ell’est tout’ petite !
– Ouais, et là, t’as vu, elle a un joli cœur pour son trop chéri mignon !
– Oh là !! Mais qu’est-ce qui vous prend de chercher l’embrouille chez les autres ? Allez, ouste ! Tout le monde dehors ! s’exclama la princesse.
Et quelques minutes plus tard, au seuil du château…
– On aurait mieux fait d’enfonfer la porte…
– Mais fela ferait trop de bruit !
– D’accord, d’accord…
Tandis qu’à l’intérieur, la princesse savourait sa réussite.
– Et voilà ! Ça leur apprendra à se mêler des affaires des autres ! conclut la princesse en se remettant à son travail.

Vers midi, elle avait déjà presque tout fini. La nourriture, la vaisselle… Il ne manquait plus que le grille-pain…et le barbecue. « J’emporte les deux, au cas où… Je n’aurai donc pas à revenir tout à l’heure. » Eh oui, la princesse était bien organisée ce jour-ci !
En chemin vers la table de pique-nique, elle vit de magnifiques fleurs. Elle pensa qu’elle pouvait en cueillir quelques-unes pour décorer la table. « Tiens, tiens ! Qu’elles sont jolies, ces fleurs ! Je vais en profiter pour le moment… »
Elle en remplit son panier, puis elle rentra chez elle pour apporter un vase. Mais que vit-elle en ressortant ? Les gamins du voisinage en train de fouiller son panier !
– Ectoplasmes ! Espiègles ! Moules à gaufres ! Bâtards ! Pirates ! Flibustiers ! Voleurs ! Sales brutes ! les insulta Rosline.
Un peu plus tard, elle se frottait les mains. Elle les avait tous mis à la porte, comme l’autre fois !
– On aurait encore mieux fait de fe cafer…
– Oui, tu as fans doute raivon…

Son panier plein à craquer, Roseline sortit et se dirigea vers la forêt. On fit fête au prince lorsqu’il arriva. Tous les invités étaient ravis et n’arrêtaient pas de complimenter la jeune princesse. Après le pique-nique, le prince l’embrassa sur la bouche…et l’invita à une sieste à l’air libre avec lui.

Chapitre 9 : Le mariage
Dès le lendemain, le prince et la princesse se marièrent.
– Madame Roseline du Puy, souhaitez-vous prendre pour époux Monsieur François Jacques ici présent ? demanda le curé.
– Oui, répondit Roseline.
– Monsieur François Jacques, souhaitez-vous prendre pour épouse Madame Roseline du Puy ici présente ?
– Ouiiii ! répondit François, fou de joie.

Puis le mariage commença. Le prince François enlaça la taille de la princesse Roseline avec ses bras et l’entraîna dans la danse. Dès que la valse fut terminée, le curé offrit à chacun des mariés une alliance en or, histoire de rester unis pour toujours et…

Vous connaissez la fin, j’en suis sûr : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants !

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