Archives de catégorie : Documentation

Un monde d’exposés et des liens externes pour votre information.

Introduction à la musique dans la Grèce antique

Licence Creative Commons
Cette étude est mise à disposition selon les termes
de la Licence Creative Commons Attribution 3.0 France.

Introduction :

Bien que la musique existe depuis la Préhistoire, avec des instruments rudimentaires fabriqués à partir de matériaux naturels, ce sont les Grecs et les Mésopotamiens qui ont eu les premiers l’idée d’écrire la musique, par le biais de partitions mais aussi de descriptifs théoriques. Cela nous a permis de reproduire une partie des chants composés dans l’Antiquité. En dernier lieu, nous essaierons de comprendre pourquoi la musique antique sonne si différemment de celle d’aujourd’hui. Mais avant, intéressons-nous quelques minutes, si vous le voulez bien, à la manière dont la musique était enseignée en Grèce une vingtaine de siècles avant notre naissance.

I° L’enseignement de la musique dans la Grèce antique

Contrairement à la plupart des idées reçues, l’éducation des Grecs était artistique avant d’être scientifique, et en matière d’art, les jeunes Grecs apprenaient en premier la musique avant de se consacrer à la poésie, la sculpture ou l’architecture. Au fait…

Dis-moi, mon vieux Platon, qu’est-ce que tu en dis, toi, de la musique ?

« Hé bien, c’est très simple : tu veux que je te dise ? La musique est une loi morale. »

Ah bon ? Tant que ça ?

« Mais oui ! C’est bien la musique qui donne une âme à nos cœurs, des ailes à la pensée, un essor à l’imagination. Elle est un charme à la tristesse, à la gaieté, à la vie — à toute chose ! Et puis, elle est l’essence du temps, et s’élève à tout ce qui est de forme invisible, mais cependant éblouissante et passionnément éternelle. » @Platonofficiel, #musique, #trop génial, #trop cool.

Ainsi, les cours de musique étaient obligatoires pour les citoyens athéniens de plus de 13 ans. Ceux qui ne connaissaient rien en solfège étaient qualifiés soit d’esclaves, soit d’ignares. On y apprenait à chanter et à jouer de la lyre, une sorte de petite harpe que l’on tenait dans les mains. Vous avez sans doute déjà vu des lyres peintes sur certains vases grecs auparavant.

Pourtant, cet enseignement global n’avait pas pour objectif de former de grands musiciens ; l’apprentissage de la cithare, instrument ressemblant à la lyre mais plus élaboré, et ainsi considéré comme « professionnel », était réservé à ceux qui souhaitaient se lancer dans une carrière musicale. Ceux-ci recevaient un enseignement très différent : le plus souvent, la musique se transmettait de père en fils. Si aucun de ses ascendants n’était professionnel de la musique, l’adolescent pouvait faire appel à un maître, mais les cours particuliers de haut niveau étaient très coûteux.

Les musiciens professionnels jouaient dans des concerts et à l’occasion de fêtes et de cérémonies religieuses. On sait cela depuis que l’on a retrouvé les partitions de deux hymnes delphiques dédiés à Apollon. Cette divinité n’est pas choisie au hasard, souvenez-vous : le principal attribut d’Apollon est… la lyre !

II° Les instruments

Déjà dans l’Antiquité, on dénombrait une multitude d’instruments de musique.

Dans la famille des cordes, les instruments les plus communs étaient la lyre (dont on a déjà parlé plus haut), le barbiton (une « grosse lyre » qui produisait des sons plus graves), mais aussi la cithare, le phorminx utilisé par les aèdes, l’épigonion, le trigone et la pandoura.

Du côté des instruments à vent, le plus populaire était une flûte à deux tuyaux qu’on appelait « aulos ». Réservé comme la cithare aux musiciens professionnels, l’aulos était employé dans les banquets, les funérailles et les sacrifices, mais il était aussi bien utilisé pour rythmer les pas ou les mouvements de rame dans l’armée. Cet instrument cohabitait avec d’autres outils plus primitifs, comme la kéras qui était en fait… une simple corne de bouc, ou le kohlos, aussi appelé « conque », qui était un coquillage. Enfin, il existait aussi le syrinx, le salpinx et l’hydraulos. Pour vous donner une idée de ce à quoi ces instruments ressemblaient, le syrinx est à la flûte de Pan ce que le salpinx est à la trompette. L’hydraulos est, comme les mordus d’étymologie l’auront deviné, un orgue hydraulique, en fait le premier orgue de l’histoire, qui a été inventé par Ctésibios au IIIe siècle avant Jésus-Christ.

Avant de clore cette partie, passage obligé par les percussions pour marquer le rythme des chants. Les cymbales sont encore utilisés de nos jours dans les orchestres. Il y avait aussi les crotales (oui, oui, comme les serpents), le tympanon qui a évolué pour devenir le tambourin, et enfin, le sistre.

III° La notation et les premières partitions

Malgré une écriture musicale abondante pour l’époque, seulement une soixantaine de partitions datant de la Grèce antique ont été retrouvées. La plus ancienne ayant été découverte est l’épitaphe de Seikilos ; on pense qu’elle a été écrite entre le Ier et le IIe siècle de notre ère. Ainsi, dès les premières découvertes de partitions de musique antique sur des papyrus, des tombeaux ou des colonnes, on a tenté de reconstituer tous ces chants. Parmi les nombreux acteurs de ces retranscriptions contemporaines, l’ensemble de musique Kérylos fondé par Annie Bélis est le plus connu.

Pour écrire la musique, les Grecs faisaient habituellement usage du système pythagoricien (car oui, Pythagore, grand savant de l’époque, est aussi connu pour avoir découvert les lois de l’harmonique). Les gammes chromatiques ne comptaient pas 12 notes comme aujourd’hui, mais 24 ; cela leur permettait de produire des sons intermédiaires, par exemple entre le do et le do dièse.

Pour la partie chantée, chaque note était représentée par une lettre grecque inscrite au dessus des paroles, puisqu’il y avait 24 notes et que l’alphabet grec comptait… 24 lettres, merci beaucoup, c’était dur, hein ? Le rythme était représenté par des points et des traits au dessus des notes, un trait (une « longue ») équivalant à deux points (« brèves »).

Dans l’Antiquité comme de nos jours, les différentes façons de construire une gamme sont appelées « modes ». Les « modes » sont toujours employés aujourd’hui, mais à l’époque, ceux-ci avaient prétendument des effets bien précis sur l’âme ; c’est ce que l’on nommait l’« éthos spirituel ». Ainsi, le mode dorien était austère, l’hypodorien fier et joyeux, l’ionien voluptueux, et cetera.

Avant le XVe siècle, on préférait employer les octaves, les quintes et les quartes, car les tierces majeures sonnaient faux pour des raisons scientifiques. À cela, on enlevait aussi la quinte la bémol – mi bémol qui était généralement la quinte dite « du loup » et qui sonnait faux pour les mêmes raisons. Ainsi, on avait une gamme juste mais incomplète, et cela restreignait, en quelque sorte, les libertés des compositeurs. La musique n’était donc pas très variée en ces temps de découvertes ; c’est pourquoi l’on entend souvent les mêmes notes dans différents morceaux de cette ère.

La culture musicale grecque aura existé jusqu’à l’arrivée des Romains en Orient.

IV° Bibliographie / sitographie

Une vidéo de présentation générale de la musique dans la Grèce antique a été tournée par Marc Tairraz, chef d’orchestre et professeur de violon : à voir sur youtu.be/2yHobEqUEGs.

Pour la première partie sur l’enseignement musical, ma principale source est une vidéo sur l’histoire de la musique réalisée par Megan Borelli (lien direct : youtu.be/YTARtoj5D8c).

Une liste très complète des instruments de musique utilisés dans la Grèce antique m’a été fournie par cet article de blog : actu-histoireantique.over-blog.com/page-4174307.html.

Pour découvrir comment les Grecs écrivaient la musique, cet article de Claire Tuan (lespierresquiparlent.free.fr/hymneAthenaios.html) m’a été d’une très grande aide.

Je vous invite fortement à consulter le site officiel du groupe Kérylos, kerylos.fr.

Pour approfondir sur le lien entre les sciences et la musique avant le XVe siècle (et après), voir cette vidéo de David Louapre (de la chaîne YouTube « Science étonnante ») en collaboration avec Vled Tapas : youtu.be/cTYvCpLRwao.

Merci de m’avoir lu si assidûment !

N’hésitez pas à me poser des questions si vous le souhaitez.

Écouter le podcast au format MP3

Deux choses que je ne vous ai pas encore montrées…

… mais pas moins intéressantes que le reste 🙂

  • Le blog de mon TPE (Travail Personnel Encadré) de Première Scientifique, en collaboration avec Louise COLAS et Clémence NOTTEZ, sous la tutelle de Marc BEZIZ et Anne LAURIOL : https://paquet.info/tpe
  • Le blog de mon premier voyage en Grèce dans le cadre de mes cours de grec ancien, qui s’est déroulé du 12 au 18 octobre 2019 : https://paquet.info/grece

Bon surf… et bonne année 2020 !! ◼

L’Europe après la Pluie

En pleine Seconde Guerre Mondiale, l’artiste franco-allemand Max Ernst peint son dégoût de la guerre, par l’image d’un paysage rongé par la tristesse et l’angoisse.

Titre : L’Europe après la pluie
Artiste : Max ERNST
Date : 1942
Dimensions : 148,2 x 54,9 cm
Matériaux : couleurs, papiers
Support : toile
Technique : décalcomanie
Localisation : Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, Etats-Unis.

Ce tableau nous rend triste, nous désole. Tout semble détruit, déstructuré. Les tons de rouge et de gris transmettent de la souffrance et du désespoir. Ce paysage semble sorti de nulle part, il paraît inimaginable…ou du moins très lointain.

Mais au fait, qui est Max Ernst ?
Maximilien Ernst, né le 1er avril 1891 à Brühl, en Allemagne, et mort le 2 avril 1976 à Paris, est un essayiste et explorateur de l’art, en raison de ses multiples idées de créer des propos innovateurs pour le redéfinir. Peintre avant tout, mais aussi sculpteur et écrivain, il est considéré comme le précurseur, sinon l’un des artistes les plus influents des mouvements Dada et surréaliste. À la recherche constante de perfection dans les procédés artistiques qu’il utilise, il invente le « frottage », le « grattage », le « roman collage », des techniques qui s’apparentent à l’écriture automatique des surréalistes.
Max baigne dans l’univers artistique depuis sa tendre enfance, son père étant peintre. D’abord étudiant en philosophie, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à l’art. Il s’imagine alors faire revivre le collage du mouvement cubiste pour réaliser ses œuvres dadaïstes (issues du mouvement Dada). Il rejoint un groupe expressionniste et expose pour la première fois à Cologne en 1912, avant de partir pour Paris en 1913. Durant la Première Guerre Mondiale, Max Ernst sert dans l’armée allemande. En 1922, après avoir fondé le groupe dada de Cologne, qu’il revient à Paris et mène une carrière prolifique. Il expose ainsi au salon des Indépendants en 1923 et aux États-Unis en 1934. La Seconde Guerre mondiale conduit à l’arrestation de Max Ernst en 1939. Il réussit néanmoins à quitter la France et à rejoindre les États-Unis en 1941, où il travaille à l’expressionnisme abstrait. Onze ans plus tard, Max Ernst revient en France et se voit décerner le Grand Prix de la Biennale de Venise, qui conduit cependant à son exclusion du mouvement surréaliste. Il quitte alors définitivement Paris en 1955, mais continue ses créations. De nombreuses rétrospectives lui sont dédiées avant sa mort.

A présent, analysons ce tableau…
Le tableau montre un paysage chaotique, ravagé par une tempête particulièrement destructrice. L’artiste a voulu représenter ici l’horreur de la guerre, qui a tout ravagé sur son passage. Tout semble démoli, détruit, revenu d’un épisode extrêmement destructeur, qu’est la guerre (notons les innombrables débris qui jonchent le sol, ainsi que les roches et les êtres représentés dans un état lamentable). Les couleurs chaudes et sombres de ce tableau relèvent également de la souffrance. Les cadavres au sol représentent sans aucun doute le nombre astronomique de morts qu’a fait la Seconde Guerre Mondiale, comprenant les soldats, les civils, les Juifs, les Tziganes, etc. Le sommet de la roche centrale forme un buste féminin dans une longue robe, ce que l’on peut interpréter comme le point de vue de l’artiste sur la baisse importante de la population active de l’Allemagne (hommes en bonne santé entre 20 et 60 ans), donc la place croissante des femmes dans la société. L’abri tombant en ruine, attaché à la créature mi-homme mi-oiseau, symbolise peut-être l’état de la résistance, qui continue de combattre contre les nazis, malgré sa minorité et son instabilité. Le « saule pleureur » situé à droite en premier plan représente sans doute la tristesse des familles des soldats, civils ou Juifs tués dans la guerre. Max Ernst imagine donc l’état du paysage et de la société allemandes après la « pluie », soit la guerre. Le ciel haut et clair peut représenter le mince filet d’espoir, d’optimiste toujours présent après la guerre, même si l’on peut penser en majorité que tout est fini.

Dans quel contexte notre cher Max a-t-il peint son œuvre ?
En 1942, l’Europe est plongée dans la Seconde Guerre Mondiale. Certains artistes de l’époque expriment leur dégoût, leur pacifisme pour ce long conflit destructeur.
Max Ernst appartient au mouvement surréaliste. C’est un mouvement artistique et littéraire qui naît en France avant de s’étendre à l’Europe. Il est, à l’origine, proche du dadaïsme. L’orientation esthétique est théorisée en 1924 par l’écrivain André Breton (1896-1966) dans le premier Manifeste du Surréalisme. Les surréalistes sont influencés par la psychanalyse et l’univers du rêve. Les sujets picturaux se caractérisent pas d’étranges associations d’éléments qui donnent à voir ce que seule l’imagination peut créer : des mondes extraordinaires ou des réalités impossibles. On les retrouve dans l’œuvre de Max Ernst (1891-1976), Loplop présente une jeune fille (1930, Paris, Musée National d’Art Moderne) ou dans celle de Salvador Dali (1904-1989), Hallucination partielle. Six apparitions de Lénine sur un piano (1931, Paris, MNAM).
En 1942, toute l’Europe est occupée par l’Allemagne. Toute ? Toute ! Mais autour ? Deux pays peuplés d’irréductibles résistent encore et toujours à l’envahisseur : l’URSS et le Royaume-Uni. C’est également en 1942 qu’a lieu la conférence de Wansee, entraînant avec elle la mise en place des camps d’extermination réservés aux Juifs et aux Tziganes « recueillis » dans les pays occupés. Enfin, à partir de juin 1941, l’Allemagne attaque l’URSS, et en juillet 1942 a lieu la bataille de Stalingrad, où les russes s’en sortiront vainqueurs. Le Reich allemand est donc en pleine position d’attaque au moment où Max Ernst peint L’Europe après la pluie.

En conclusion ?
Max Ernst, par l’image d’un paysage et d’êtres ravagés par une « pluie » meurtrière, représente donc l’horreur de la guerre totale qui s’abat sur l’Europe à partir de 1939. Ce tableau suscite de la tristesse, du désespoir, de la désolation, et une vague impression de lointain, d’irréalité chez le spectateur.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, plusieurs artistes ont exprimé leur pacifisme. C’est le cas de Pablo Picasso, Otto Freundlich, Victor Brauner, Joseph Steib, Otto Dix, Charlotte Salomon, Boris Taslitzky, Georges Rouault (Homo Homini Lupus (Le pendu), 1944) et bien d’autres. Sur le thème de l’extermination, plus précisément la Shoah, citons Boltanski et David Olere. Néanmoins, on ne retrouve aucune œuvre de 1942 qui « anticipe » sur le concept d’anéantissement. La plupart sont postérieures à la guerre. Elles peuvent porter sur la Shoah mais aussi sur les bombes atomiques comme une œuvre musicale : Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Penderecki. D’autres parlent de la guerre du Pacifique, comme le roman de Akiyuki Nosaka La tombe des lucioles (1967), qui a donné vingt ans plus tard un film d’animation, Le tombeau des lucioles, réalisé par Isao Takahata.

Sources
Carte d’identité de l’œuvre : lewebpedagogique.com/waltersubtil/files/2010/02/fiche-HDA-max-Ernst.pdf
Biographie de Max Ernst : www.linternaute.com/biographie/max-ernst/, www.le-surrealisme.com/max-ernst.html
Contexte historique : Mon cours d’histoire de troisième
Courant artistique : sites.google.com/site/brevethistoiredesartscescamus/les-courants-artistiques
Conclusion (œuvres postérieures) : culturebox.francetvinfo.fr/arts/expos/l-art-dans-la-deuxieme-guerre-mondiale-oeuvres-choisies-127741, fiche artiste (cours de troisième).

Star Wars : L’Odyssée du Héros ou les références mythologiques

Re-bonsoir à tous !
Voici le travail tant attendu sur les références aux mythes dans Star Wars, et vous verrez que la saga interstellaire pousse vraiment tous les types de mythes bien plus loin que je ne l’imaginais ! Et même, elle va jusqu’à émettre de profondes idées philosophiques !!! C’est à peine croyable, vous ne trouvez pas ?
Ce texte a été réalisé par moi-même avec l’aide occasionnelle d’Alizée (?) et de Chloé (?).
Bonne lecture 😉

Introduction

L’exposé que nous vous présentons aujourd’hui va aborder le personnage de Luke Skywalker, et plus particulièrement son voyage initiatique, narré dans la première trilogie Star Wars, c’est-à-dire les films 4, 5 et 6.
Un voyage initiatique est une aventure présentée sous la forme de parcours jalonné que le héros va accomplir tout au long de l’histoire. Un mythe est un récit populaire ou littéraire mettant en scène des êtres surhumains et des actions remarquables. S’y expriment, sous le couvert de la légende, les principes et les valeurs de telle ou telle société et, plus généralement, y transparaît la structure de l’esprit humain.
Les limites de ce sujet sont de définir Star Wars en tant que mythe moderne.
Nous allons trouver des éléments de réponse à la problématique suivante : En quoi ce voyage initiatique constitue-t-il une réécriture des mythes ? Pour commencer, nous définirons les étapes cruciales du voyage initiatique de Luke ; ensuite, nous évoquerons les différents combats entre Luke et les créatures maléfiques de la « galaxie lointaine ». Enfin, nous évoquerons la nouvelle idée de destin ouvert présente dans la saga Star Wars.

I – Le voyage initiatique

Extrait n°1 : Obi-Wan donne le sabre laser de Dark Vador à Luke

Les Mentors occupent une place dominante dans le voyage initiatique, car ils ont pour but d’apprendre au héros des valeurs et des pouvoirs qui lui permettront d’avancer. Les fans de Star Wars ont sans doute en tête les scènes où Maître Yoda (vous savez, cette petite créature âgée, verte, chauve et aux grandes oreilles) enseigne à Luke le pouvoir de déplacer des objets par la pensée. On retrouve ce type de personnage en la personne du centaure Chiron, qui donne une éducation parfaite à Achille alors que ce dernier n’est pas son fils biologique.
Mais les Mentors ont un autre but non moins fondamental ; ils doivent à tout prix transmettre au héros un cadeau matériel très spécial. La scène que je vais vous montrer met en scène Luke et Obi-Wan qui lui donne le fameux sabre laser de Jedi de son père, au début de l’épisode IV, et rappelle inévitablement la légende d’Excalibur dans Le Roi Arthur.
Le premier plan de notre extrait montre Luke à gauche et Obi-Wan à droite. Cette disposition des acteurs par rapport à la caméra n’est sans doute pas faite par hasard. Au cinéma, la partie gauche de l’écran représente le danger et l’aventure, tandis que le côté droit symbolise le Bien. On comprend donc, même inconsciemment, que Luke s’apprête à partir pour un long et périlleux voyage, et qu’Obi-Wan sera là pour l’accompagner, le forger et le rassurer.
Nous allons maintenant étudier le dialogue et la suite d’actions rythmant la scène. Dès qu’Obi-Wan introduit sa révélation par une phrase mystérieuse, on change de plan pour focaliser sur Luke, dans le but d’accentuer l’effet de surprise du spectateur. S’ensuivent des plans rapprochés qui ponctuent les révélations d’une haute importance pour Luke car il découvre à travers son futur Mentor qui était son père. Enfin, lorsqu’Obi-Wan se lève, la caméra le suit ; le vieil homme sort un étrange objet d’un coffre en bois et le donne à Luke, tout en continuant ses explications. C’est par cet acte qu’on peut désormais attribuer à Obi-Wan le rôle de Mentor pour Luke. Enfin, on retourne au plan rapproché sur Obi-Wan qui termine son monologue sur une phrase très négative (« Bien avant les jours sombres et l’avènement de l’Empire. »). L’avenir de Luke semble très périlleux, mais le protagoniste sera accompagné de forces bénéfiques qui le soutiendront et le défendront.
Enfin, nous pouvons constater que R2D2 et C3PO sont colorés respectivement en or et en argent ; cela est une référence à l’Odyssée car la maison d’Alcinoos (l’hôte d’Ulysse, chez qui le héros conta son périple) était faite majoritairement d’or et d’argent.

II – Les combats contre les monstres

Extrait n°2 : Un duel

Les duels contre les monstres sont omniprésents dans la mythologie antique. Ulysse et Hercule sont deux exemples parmi tant d’autres de héros qui doivent affronter des créatures maléfiques pour prouver leur valeur. Dans cette scène au début de l’épisode 5, Luke est fait prisonnier dans la caverne d’un horrible monstre des neiges. Son sabre laser planté dans la neige près de lui et son courage seront une fois de plus son salut. Les scènes de combat contre les monstres sont très nombreuses dans la saga Star Wars, ce qui montre (encore) une référence mythologique.

Extrait n°3 : Un autre duel

Dans l’Odyssée, Ulysse combat des créatures fantastiques sous le joug de Poséidon. Dans cette scène de duel, qui oppose Luke à une créature esclave de Jabba, notre héros va devoir affronter la créature pour prouver sa valeur, non seulement envers Jabba, mais aussi envers Leia qui est près de lui et le soutient moralement. Les deux personnages s’affrontent d’abord oralement à travers un dialogue qui a pour but de faire pression sur l’autre. Jabba met un terme à cet affrontement en jetant Luke dans une caverne où se situe un être maléfique et affamé. Une fois de plus, grâce à sa ruse, Luke arrivera à s’en sortir et à tuer la bête maléfique.

III – Le destin ouvert

Extrait n°4 : « Tel est ton destin », dit Palpatine à Luke ???

Les mythes montrent très souvent une image du destin selon laquelle ce dernier serait contrôlé par des forces extérieures et invincibles. Cet extrait de Star Wars contredit cette thèse à travers une phrase explicite.
Dans un contexte de bataille entre les forces du Bien et du Mal, Luke est prisonnier dans le palais de Palpatine. Son père le surveille à l’entrée de la pièce sombre. Palpatine fait pression sur Luke en lui répétant que ses amis ont perdu la guerre, et qu’il devient peu à peu son esclave, comme son père avant lui. Néanmoins, bien que terrassé par les horribles paroles de l’ancien Mentor d’Anakin, Luke semble déterminé à ne pas se laisser faire, et regarde toujours en direction de la fenêtre, muet et interdit, comme s’il attendait que quelque chose se produise. C’est à ce moment-là que Palpatine porte son coup fatal en lui déclarant : « Tu n’as pas compris qu’à chaque moment que tu laisses passer, tu deviens un peu plus mon esclave. C’est inévitable, car tel est ton destin. » La caméra se pose un instant sur Dark Vador qui reconnaît son douloureux passé dans les paroles de son Mentor. Le dialogue filmé en champ-contre-champ souligne la forte opposition entre Luke et Palpatine. Cette issue tragique avec l’idée nouvelle d’un destin ouvert montre que George Lucas veut tout de même se démarquer des conteurs antiques comme Homère et donne une version contemporaine, actualisée du mythe en y introduisant cette nouvelle idée selon laquelle le destin du héros serait contrôlé par d’autres personnages.

Conclusion

Star Wars est donc un vrai mythe moderne avec beaucoup de références au mythe et à la tragédie antiques, notamment à travers le voyage initiatique de Luke et ses combats contre les monstres. Cependant, la célèbre saga de science-fiction interplanétaire se démarque de la mythologie de l’Antiquité par un nouveau concept de destin ouvert. ■

Discriminations : STOP

DISCRIMINATION : Différenciation Incompréhensible, Sénile, Collective, Rejetant Individus Mal Insérés, Néanmoins A Tous (les) Indifférenciables Obligatoirement Nouveaux.

Bonsoir à tous,
Je vous livre aujourd’hui une synthèse réalisée en cours d’Éducation Morale et Civique en collaboration avec Oscar (?). Bonne lecture, et surtout, AGISSONS !!!

Liberté, égalité, fraternité : quelle belle devise qu’est celle de la France ! Mais il ne s’agit que d’idéaux, nous vivons dans un pays loin d’être égalitaire. Entre discriminations et harcèlements divers, nous sommes loin de l’utopie promise.
Il serait intéressant de nous pencher et de nous positionner sur les réalités auxquelles femmes, hommes, enfants sont confrontés au quotidien.
Nous allons suivre les expériences de trois personnages fictifs : Marc Page, un enfant en surpoids et homosexuel scolarisé dans un collège sans histoire ; Anne-Alizée Limaje, une jeune femme qui prend tous les jours le métro pour se rendre sur son lieu de travail ; dans l’entreprise de Anne-Alizée, nous allons suivre le quotidien de Abdou Myno, un immigré de confession musulmane, en fauteuil roulant, qui fait ses débuts dans la société française.

Comme tous les matins, Marc se lève à sept heures et se prépare. Il appréhende la longue et douloureuse journée qui l’attend. Il se fait harceler par le garçon le plus populaire des troisièmes, Léo. Lui et sa bande se moquent de Marc en se servant de son apparence physique ainsi que de son attitude dite « de pédale ». Une fois dans la cour, Marc consulte les réseaux sociaux et remarque une vidéo de lui, filmée à son insu, dans laquelle il embrasse son partenaire. Il lève les yeux de son écran et aperçoit Léo et ses amis qui rigolent en le pointant du doigt. Marc pousse un long soupir de détresse et se réfugie dans la classe dès que la sonnerie retentit. Une fois rentré chez lui, à l’heure du dîner, Marc contemple son assiette d’un regard vide. Sa mère s’inquiète et lui demande ce qui ne va pas. Marc lui livre alors une partie de son quotidien au collège. Scandalisée, la maman décide de prendre rendez-vous auprès du chef d’établissement, lequel est convenu pour le surlendemain. Marc est apaisé, il se lève ce matin-ci sans appréhension, il croit que ce rendez-vous arrangera tout… Mais il est loin de la vérité. À peine pose-t-il un pied au collège que Léo et sa bande le rouent de coups, le traitant de tous les noms, se moquant autant de son obésité que de son homosexualité. Le Conseiller Principal d’Education jette un coup d’œil au tapage, marque un temps d’arrêt, et continue sa ronde sans adresser un seul regard au jeune Marc Page. Marc est humilié, terrassé, il a perdu toute confiance en lui. Quelques heures plus tard, l’entretien a lieu, mais le directeur n’ose pas réagir et dit que c’est à Marc de s’adapter au monde qui l’entoure. La mère reste sans voix face à cette déclaration, et promet à son fils qu’il changera d’établissement dès que possible. Or il est trop tard pour Marc, qui est brisé et prendra plusieurs années pour se reconstruire…
Nous avons vu au travers de cette fiction documentaire que Marc vit un quotidien très douloureux. On pourrait penser que ce cas est imaginaire, et extrêmement rare. Pourtant, en 2015, en France, plus de 700 000 écoliers ont été harcelés de diverses façons. D’après l’Unesco, en 2017, 246 millions d’enfants et d’adolescents subissent la même chose, pour plusieurs raisons toutes infondées. Les causes majoritaires du harcèlement sont l’apparence physique, l’identité de genre et l’orientation sexuelle, mais aussi l’origine ethnique ou nationale. Les cas les plus extrêmes peuvent mener au suicide de la victime, ce qui peut détruire un famille entière.
Nous pouvons à présent définir le principe du harcèlement scolaire comme des insultes, des coups, des humiliations, des mises à l’écart, des rumeurs, organisés de façon répétée, sur un longue période, de la part d’un ou de plusieurs élèves.
Nous pensons de notre côté que pour prévenir ces actes, il faudrait faire des interventions auprès des jeunes et leur expliquer quelles sont les réelles conséquences de ce fléau, et qu’ils peuvent tous être bourreau autant que victime. Nous aimerions que chacun parle et assume ses responsabilités. Pour cela, il faudrait lever le voile du tabou qui plane encore sur ce sujet sulfureux.
Penchons-nous désormais sur le cas de Anne-Alizée Limaje. Elle prend le métro parisien tous les matins pour se rendre sur son lieu de travail. Dans le wagon, elle subit de nombreuses atteintes à son intégrité physique. Expliquons-nous : elle se lève déjà angoissée à six heures trente-cinq ; elle sait ce qui l’attend tout au long de son trajet. En sortant de chez elle, la jeune femme doit parcourir une centaine de mètres avant d’arriver à la bouche de métro, mais elle est aussitôt interpellée et sifflée sans aucune gêne par une bande de trois jeunes adultes qui essaient d’attirer l’attention de leur proie. La jeune femme fait mine de ne rien entendre et passe son chemin sans leur adresser une parole ni un regard. Les prédateurs l’insultent alors de tous les noms dans son dos. Anne-Alizée a l’habitude de ces comportements et ne les remarquent même plus. Une fois dans la rame – il est sept heures vingt, le wagon est bondé, les passagers sont les uns sur les autres. L’un des voyageurs, proche de la jeune femme, profite de la cohue pour se coller et se frotter à son corps sans son consentement. Anne-Alizée s’écarte vivement, mais l’homme revient à la charge, elle hausse le ton, de nombreux visages se tournent vers elle, le regard plein de compassion, mais aucun ne daigne réagir et parler à l’agresseur. Elle sort de la rame quinze minutes plus tard et remarque que l’importun l’a enfin libéré de son joug. Mais elle revivra malheureusement ce scénario matin et soir, chaque fois qu’elle emprunte un transport en commun et se déplace en dehors de chez elle.
Cet exemple nous permet de constater que la majeure partie des femmes, quels que soient leur âge ou leur origine, sont confrontées à différentes atteintes à leur intégrité physique et mentale, à n’importe quel moment, toujours de manière répétée, et souvent par les mêmes personnes.
Nous pensons qu’il faudrait intervenir dès le plus jeune âge dans les écoles et apprendre à garçons et filles que le corps de l’autre doit être respecté et que toute relation doit être réciproquement consentante. Les atteintes à ces droits sont nombreuses et devraient être systématiquement et plus sévèrement punies par la loi.

Notre dernier exemple se porte sur le personnage de Abdou Myno, un jeune immigré en fauteuil roulant qui cherche à s’intégrer dans le monde de l’entreprise. Ce jeune homme vient d’obtenir le droit de résider en France, donc il cherche un travail proche de chez lui. Il élabore son CV ; il n’omet pas d’indiquer son handicap moteur et le fait qu’il vient d’un pays de confession musulmane. Il se rend rapidement compte que les réponses ne sont pas florissantes ; cependant, on lui accorde une entrevue dans les jours suivants dans l’entreprise de Anne-Alizée. Le jeune homme en fauteuil roulant veut, le jour venu, se rendre sur le lieu de son entretien, mais de nombreux obstacles se dressent sur son chemin. En premier lieu, il doit sortir de son immeuble. L’ascenseur est minuscule, les touches pour les étages ne sont pas à sa hauteur. Au prix de nombreux efforts, il arrive enfin à sortir de la tour, mais un nouveau défi l’attend : les marches sont omniprésentes, et aucune rampe d’accès à l’horizon. L’accès au transport en commun est compliqué, mais il arrive enfin à son lieu de rendez-vous, aidé par des quidams à l’âme charitable. Abdou se présente à la réception et annonce qu’il doit voir le DRH, la femme à l’accueil lui répond que l’homme l’attend déjà. Lorsque le DRH aperçoit l’homme en fauteuil, il lui fait signe de venir dans son bureau, et lorsque Myno franchit la porte, le recruteur lui lance un regard plein de mépris et de suspicion. L’homme déclare : « Écoutez bien, Myno. J’ai observé votre CV, je ne crois pas que vous ayez les compétences requises, de plus vous n’avez que très peu de diplômes. Votre candidature n’est pas complète ». Ce n’est pas le cas ; son CV est rempli avec soin, les nombreux diplômes et expériences à l’étranger son mentionnées et font de lui le candidat parfait. Abdou le fait remarquer ; le DRH lui explique implicitement que son origine ainsi que sa mobilité particulière constituent un défaut qui, malgré ses excellentes aptitudes, ne font pas de lui le candidat que l’on s’arrache. Abdou repart bredouille, mais il vient de découvrir une forme de racisme qui entrave actuellement notre pays.
À travers cette fiction réaliste, nous nous rendons compte à quel point les handicapés sont en difficulté dans notre société. Que ce soit pour accéder à un emploi ou à une infrastructure, les obstacles sont hauts et nombreux. Mais aussi l’origine ou la confession des citoyens sont au cœur de nombreuses discriminations, aussi bien dans la rue que dans le monde du travail. Le racisme fait rage dans le monde entier depuis toujours, il est peut-être temps de réconcilier la Terre entière.
Encore une fois nous pensons qu’il faut agir dès le plus jeune âge, en éduquant la population et en promouvant la mixité et la tolérance de tous les êtres humains.

In fine, nous pouvons nous rendre compte des grandes discriminations dans des mondes très variés de notre société ; à l’école, dans la rue ou encore au travail. Les discriminations sont nombreuses, passant par les insultes, les coups, les agressions, le sexisme, les atteintes à la pudeur, l’absence de structures adaptées à tous… La liste est longue.
Mais nous pouvons toujours réagir en informant les populations dès le plus jeune âge, quelque soient la classe sociale, le sexe, l’origine ou la religion des individus formés. Nous possédons de nombreux outils pour palier à ces problèmes, des lois peuvent être votées et respectées, chacun peut faire un effort sur soi-même ou encore intervenir si ils sont témoins d’inégalités ou de discriminations.
Nous vivons sur tous sur la même planète et nous ne formons qu’une seule véritable « race » appelée espèce humaine. Nous souhaitons rappeler que chaque espèce vivante comporte des individus tous différents et que nous ne pouvons qu’accepter ces multiples différences, pour pouvoir enfin cohabiter dans la paix et la concorde. ■

Marathon et Salamine

Les deux plus grandes batailles de l’Antiquité ont opposé les Grecs aux Perses.

Marathon (490 av. J.-C.)

Darius Le Grand est le roi des rois de l’Empire Perse. Xerxès est le fils de Darius. Thémistocle est un général athénien admiré du peuple d’Athènes. Il n’est pas né d’une famille prestigieuse, mais son intelligence et son intuition le promettent à une grande fortune. Il a pour destin de se faire remarquer par ses actes, qu’ils soient bons ou mauvais. Il a été renié et déshérité par son père. Il ne rêve que de gloire et déborde de projets. Sa passion est la politique et les affaires de l’État. Il a souvent servi d’arbitre lors de conflits entre citoyens. Il forme de jeunes hoplites aux arts militaires, à commencer par la discipline. Miltiade est l’un des dix généraux athéniens en qui les citoyens ont placé leur confiance.
Un hoplite est un citoyen soldat qui défend sa cité. Une phalange est une formation de combat de ces soldats.
Le conseiller de Darius Le Grand est un traître grec du nom d’Hippias. Selon lui, les Grecs ont assassiné son frère, confisqué ses biens et décimé sa famille. Hippias a été le dernier tyran d’Athènes, l’héritier d’un pouvoir conquis par la force et exercé jusqu’à l’excès. Son évincement a mis un terme à près de 40 ans de tyrannie.
Les peuples conquis par Darius doivent payer des impôts et devenir des esclaves. En plus de cela, Darius demande aux Athéniens leur terre et leur eau.
Le mot marathon vient du nom de Marathon, localité de l’Attique, où en 490 av. J.-C., les Grecs remportèrent une victoire sur les Perses, et d’où partit un soldat qui mourut d’épuisement après une longue course, à son arrivée à Athènes, en annonçant la nouvelle. (Source : TLFi)
Les Spartiates acceptent de venir en aide aux Athéniens, mais après le changement de Lune car ils sont en pleine célébration de la fête d’Apollon.
Les Athéniens sont à peine 9 000, aidés par 1 000 Platéens. Les Perses comptent 25 000 hommes, dont 5 000 cavaliers.
Miltiade élargit la première ligne grecque. Il place ses troupes d’élite au centre. Puis il concentre le reste des hommes sur chaque flanc. Les phalanges grecques excellent dans l’attaque frontale mais sont vulnérables sur les flancs. Les Grecs doivent donc renforcer leurs phalanges latérales pour pousser l’ennemi à reculer, tout en créant un mouvement de tenaille qui va encercler le cœur des troupes perses, là où se trouvent les meilleurs soldats.
6 400 Perses ont trouvé la mort au cours de cette bataille, contre seulement 192 Athéniens et une poignée de Platéens. Ce sont donc les Athéniens qui remportent la victoire.
Nous sommes en 490 avant J.-C. La bataille de Marathon vient de mettre fin à la première guerre médique.

Salamine (480 av. J.-C.)

Cette bataille se situe dix ans après celle de Marathon, soit en 480 avant J.-C. Elle est associée à la création d’un nouveau type de rostre par Thémistocle, avec un revêtement de métal pour le rendre plus solide et plus efficace. Athènes n’est pas une grande puissance navale à cette époque, et les pirates de l’île grecque d’Egine attaquent régulièrement sa modeste flotte marchande.
Le but des Perses est de conquérir l’Égypte, puis l’Asie Mineure, puis l’Europe, et de prendre Athènes ainsi que d’autres cités grecques. Les Perses contrôlent déjà les grandes cités grecques de Thrace et de Macédoine. Ils visent ensuite la Thessalie, puis Athènes, au cœur de l’Attique, pour terminer par le Péloponnèse, jusqu’à Sparte.
Darius Ier est mort un an après la bataille de Marathon ; c’est donc son fils Xerxès qui prend le pouvoir à la place de son père.
Les Perses construisent un pont suffisamment solide pour faire traverser des centaines de milliers d’hommes sur l’Hellespont.
L’oracle d’Apollon dit aux Athéniens de ne pas attendre et de fuir à l’autre bout de la Terre ; Athènes sera détruite par les flammes. Thémistocle convainc alors ses concitoyens de consulter une nouvelle fois l’oracle. Cette fois-ci, ce dernier dit au peuple d’Athènes que lorsque l’ennemi aura conquis tout le reste du pays, Zeus accordera à Athéna une muraille de bois qui ne pourrait être ni prise ni détruite, et qui sera leur salut et celui de leurs enfants. L’oracle leur conseille de prendre la fuite, et leur promet qu’un jour viendra où ils pourront tenir tête aux Perses. A l’arrivée des Perses, les Athéniens évacuent la cité, comme leur conseille l’oracle, pour se réfugier dans les 200 bateaux construits pour la flotte militaire d’Athènes. Les Perses pillent et ravagent la cité, furieux de la trouver abandonnée.
Thémistocle souhaite combattre les Perses en mer, à Salamine. En effet, le détroit est si exigu qu’il suffirait de quelques bateaux pour mettre à mal leur énorme flotte. Sans sa flotte, l’armée perse ne pourrait plus se déplacer, ni être ravitaillée. Réduits à la famine, les hommes de Xerxès feraient demi-tour. C’est ce qui arriva. Les Athéniens remportèrent une fois de plus la victoire.

Finissons en beauté avec une citation de Platon (d’après les paroles de Socrate) :

Ce fut à la fois grâce aux combattants de Marathon et aux combattants sur mer de Salamine que furent instruits les Grecs, ayant appris et s’étant habitués à ne plus craindre les barbares sur terre et sur mer.

Star Wars : les sources d’un projet d’étude

Hello à tout le monde !
Je mets à votre disposition aujourd’hui des documentaires filmique et radiophonique qui vous permettront d’en savoir plus sur la saga mythique de George Lucas, et qui me permettra de réaliser une série d’exposés avec mes camarades du parcours unique en France que je suis au lycée Georges Pompidou de Castelnau-le-Lez, le dénommé Parcours Humanités et Cultures.

A) Star Wars, les origines de la saga de Kevin Burns, diffusé sur Arte le 25 janvier 2014.

B) Philosopher avec Star Wars, 1/4 « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine… » par Géraldine Mosna-Savoye diffusée sur France Culture le 21 décembre 2015.
Podcast issu de l’émission Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth, du lundi au vendredi de 10h00 à 10h55 sur France Culture.
Voir l’article sur le site de France Culture || Voir la page du fichier audio

La pression sans pression

Bonjour à tous,
Voici une activité pédagogique et ludique de mon professeur de physique-chimie, ayant pour thème la pression atmosphérique. Je vous laisse la découvrir ! Bonne fin de journée !


‘-> Aperçu global de l’activité. (N’essayez pas de cliquer dessus !)

Car l’activité est ici :                                    Ouvrir l’activité en grand dans un nouvel onglet :

10 trucs que vous ignoriez sur votre ordi

Bonjour à tous,
Aujourd’hui premier jour de vacances (de la Toussaint) pour moi…voilà donc une belle occasion de vous faire partager un article que j’ai trouvé en fouillant dans le blog de l’association Framasoft.
framablog.org/2016/11/23/10-trucs-que-jignorais-sur-internet-et-mon-ordi-avant-de-my-interesser/

(PS : Dites, vous ne pensez pas que je devrais écrire un billet d’humeur sur le logiciel libre ?)