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Oh my code !

Qui a dit que je m’essayais au langage des pythons cette année ? C’est moi !

« Des pythons, quoi ? On fait de l’informatique avec des serpents, maintenant !? »
me direz-vous, étonnés.

Et je serai fier de vous répondre :

« Mais non, Python, le premier langage informatique (sinon le deuxième) le plus utilisé dans le monde ! Et ce n’est pas par hasard : figurez-vous qu’il faille seulement avoir un anglais technique de base et une connaissance globale des programmes informatiques, et vous pouvez faire faire à l’ordinateur tout ce que vous souhaitez, comme par exemple multiplier des nombres à une vitesse phénoménale ou créer des jeux super amusants ! … »

Aïe, je l’ai dit… C’est vrai qu’en soi, le langage Python est simple d’utilisation, mais au départ, on n’y voit pas beaucoup plus d’intérêt que celui de pouvoir coder des fonctions qui additionnent, soustraient, multiplient ou divisent des nombres en fonction d’une opération à inconnue(s) que vous avez injecté au programme (qui n’excède pas trois lignes) au préalable. Mais dès qu’il s’agit de concevoir des projets plus ludiques et attractifs que des opérations mathématiques, comme par exemple des applications utilitaires ou des jeux, il faut retrousser ses manches pour réellement comprendre TOUT ce qu’on écrit.

Heureusement, pour tout ce qui est graphique, des bibliothèques toutes prêtes comme tkinter (celle que j’utilise dans le programme ci-dessous) et pygame (optimisé pour la création de jeux vidéo en 2D, mais pas que) nous simplifient beaucoup la vie. Pour réaliser mon jeu, il m’a alors fallu me concentrer sur la LOGIQUE de chacune de mes instructions : il me fallait constamment vérifier que j’utilisais le bon vocabulaire, puis que tout était bien dans l’ordre et avait un sens lorsque l’ordinateur le prenait tel quel.

J’avais déjà des bases en HTML depuis 4, 5 ans, mais j’ai commencé concrètement à programmer dans le cadre de mes cours d’Informatique et Sciences du Numérique (ISN), cette année, en classe de terminale scientifique. J’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui mon premier projet vraiment abouti – à part une petite erreur technique qui pimente un peu le jeu… Il s’agit d’un memory à 16 cases de couleur.

Pour installer mon jeu, vous devez :

1. Installer Python et son IDLE (version 3.7 ou 3.8)

2. Télécharger et dézipper ceci

3. Faire clic droit sur Memory_dpa7.py puis sélectionner « Edit with IDLE » -> « Edit with IDLE 3.x (xx-bit) »

4. Appuyer sur la touche F5 de votre clavier ou sélectionner dans le menu « Run » -> « Run Module »

Attention à la petite erreur dont j’ai fait mention plus haut : lorsque vous cliquez sur une deuxième carte qui ne correspond pas à la couleur de la première, celle-ci ne s’affiche pas, l’ordinateur se contente de retourner la première carte. Je n’ai jamais réussi à corriger ce bug, comme disent les informaticien.ne.s, mais au final, me suis-je dit, cela donne un peu de piment au jeu : notez que plus vous cliquez, plus votre score diminue !

En revanche, ne vous faites pas de souci : j’ai pris du temps pour doser les scores justement. Votre score s’affiche à la fin du jeu. J’ai prévu une fenêtre pour les scores négatifs, mais pour y arriver, il faut que vous ayez fait un grand nombre de clics sans succès.

Amusez-vous bien ! ◼

Le théâtre n’est-il qu’un divertissement ?

Bonsoir à tous mes lecteurs,
Voici ma première dissertation réalisée avec Oscar en cours de Français.
En considérant l’histoire du théâtre, de l’Antiquité à nos jours, dans quelle mesure peut-on dire qu’il n’est et n’a été qu’un simple divertissement ? Vous répondrez à cette question en vous aidant des œuvres étudiées en classe et de votre culture personnelle.
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        La Critique de l’École des femmes est une pièce écrite par Molière en 1663 mettant en scène des personnages ayant vu la pièce L’École des femmes et qui argumentent avec vivacité dans le but de défendre la pièce ou de la condamner. Dans ce contexte, le théâtre paraît être une sorte d’agora ludique où les groupes de pairs peuvent se rassembler pour discuter. Il serait intéressant de réfléchir à une réponse à la question suivante : dans quelle mesure peut-on dire, en considérant l’histoire du théâtre de l’Antiquité à nos jours, qu’il n’est et n’a été simplement qu’un divertissement ? Si le divertissement est le synonyme d’un passetemps plaisant, il est également un moyen de se détourner des questions existentielles. Le théâtre n’aurait-il donc d’autres objectifs que de détourner notre conscience de nos fonctions primordiales ? Il est vrai que le théâtre peut aisément tenir cet engagement auprès du public, mais nous verrons par la suite qu’il remplit aussi d’autres fonctions bien plus sérieuses.
        Le théâtre est un art qui, à travers ses représentations, divertit les spectateurs en usant du comique pour qu’ils évacuent leurs idées sombres, tout autant qu’ils puissent rire librement de leurs défauts. Prenons l’exemple du Bourgeois gentilhomme de Molière, mettant en scène un père qui veut que sa fille se marie contre son gré avec un noble. Le comique de gestes est récurrent ; à travers les didascalies et les paroles échangées entre les personnages, nous pouvons apercevoir les mouvements qui auraient été réalisés par les acteurs, qui contribuent à faire rire le public, et ainsi à le divertir. Mais aussi le comique de situation et les différents quiproquos exagèrent l’extravagance de l’intrigue.
        Ainsi le divertissement d’une pièce de théâtre passe par le rire, mais aussi par d’autres éléments.
        Le théâtre fait voyager l’esprit du spectateur à travers une histoire dont il peut être le personnage. Penchonsnous sur Les Chatouilles ou la Danse de la Colère dAndréa Bescond. Ce seule en scène relate la jeunesse d’une victime d’agressions sexuelles par un de ses proches. Le spectacle est fait de telle manière que les spectateurs puissent s’identifier au personnage principal qu’est la victime. Le personnage est attachant, le spectacle est ponctué d’humour détendant l’atmosphère, nous avons tous été enfant dans notre vie, et beaucoup plus de jeunes filles ont déjà été agressées sexuellement qu’on ne le pense. Ainsi le sujet touchant permet au spectateur de s’identifier au personnage.
        Le divertissement, pour les spectateurs, continue souvent après le spectacle.
        Après la représentation, il peut être divertissant pour les spectateurs de dialoguer et de confronter leur point de vue avec d’autres au sujet de la pièce qu’ils viennent de voir. Ce type de dialogue argumentatif est transposé au théâtre par Molière dans une courte pièce en un acte intitulée La Critique de l’École des Femmes, créée six mois après la première représentation de L’École des Femmes. Ce texte met sur scène des « spectateurs » de L’École des Femmes pour qu’ils puissent librement infirmer ou défendre la pièce qu’ils ont vue. On sent un certain engouement des personnages à vouloir à tout prix montrer que la pièce ne respecte pas les règles du théâtre classique, ou au contraire qu’elle n’est pas du tout misogyne à cause du personnage d’Arnolphe qui n’est pas crédible. Les conditions du dialogue dans La Critique de l’École des Femmes sont très décontractées ; le lieu où se déroule l’intrigue est un salon appartenant à un particulier. On peut donc penser que les spectateurs aiment organiser des débats d’opinion au sujet d’une pièce, à l’issue de la représentation ; cela leur permet d’avoir une opinion plus riche et plus poussée sur la pièce.
        Si le comique, les procédés permettant au spectateur de s’identifier au personnage et les débats organisés à l’issue de la représentation définissent le théâtre comme une forme de divertissement, une analyse plus approfondie peut mettre en évidence un autre de ses rôles lié à l’éducation.
        Le théâtre permet au spectateur d’élargir sa connaissance des œuvres littéraires. Euripide écrit Les Troyennes, cette pièce est jouée pour la première fois en -415. Il décrit dans son ouvrage la guerre de Troie et enseigne donc aux spectateurs de nos jours cette guerre qui a marqué l’histoire. Mais aussi les coutumes de l’époque qui sont décrites avec précision et fidélité tout au long de la pièce. Mais ce privilège n’est pas réservé à Euripide. L’auteur classique Racine crée Andromaque en 1667, lui aussi décrit la guerre de Troie, cependant c’est avec un point de vue moderne qu’il le fait. Racine a aussi écrit Britannicus, les spectateurs peuvent découvrir Rome antique, les coutumes religieuses romaines tout autant que des personnages historiques marquants comme Néron. Ainsi, grâce au théâtre les spectateurs peuvent élargir leurs connaissances, autant historiques que géographiques.
        Au travers des pièces de théâtre les auteurs peuvent aussi faire passer des messages en plus de l’élargissement des connaissances.
        Toutefois, nous pouvons aussi affirmer que certaines pièces de théâtre servent avant tout à instruire pour sensibiliser, en faisant passer un message engagé. C’est le cas d’Antigone, écrite par Jean Anouilh et créée en 1944. Le sujet de la pièce est bien entendu un sujet antique, mais derrière ce récit se cache un message engagé en faveur de la Résistance française : faut-il laisser opérer la Justice qui applique les lois sans réfléchir, ou accepter de déroger exceptionnellement aux règles pour le bien commun ? De plus en plus de dramaturges utilisent le théâtre pour faire réagir les spectateurs sur des sujets d’actualité. Le théâtre engagé est donc une forme d’éducation à part entière.
        Enfin, la majorité des pièces créées dans le monde donnent, partiellement ou intégralement, une définition du théâtre à travers lui-même. Nous pouvons citer comme exemples La Famille, un spectacle de clowns russes par la compagnie Semianyki, ou encore Five Easy Pieces, un fait divers transposé au théâtre par le dramaturge belge Milo Rau. L’intrigue de La Famille mêle différents genres du registre comique avec des passages pathétiques qui font passer le spectateur du rire aux larmes. Cette structure propre au spectacle de clowns définit donc ce style théâtral à travers son scénario et le jeu des acteurs. Five Easy Pieces est une pièce présentée sous la forme d’un casting où les candidats doivent adapter un fait divers au cinéma, sans pour autant montrer toute l’horreur des crimes de Marc Dutroux. Une réflexion sur la façon de jouer au théâtre ou au cinéma est explicitement formulées entre chaque saynète relatant les conséquences des méfaits de Dutroux : jusqu’où doit-on pousser la manifestation des sentiments pour être crédible aux yeux du spectateur ? Ces deux exemples nous montrent que le théâtre peut s’auto-définir aisément.
In fine, nous avons montré que le théâtre a toujours tenu un rôle de divertissement par son comique, l’attachement que l’on porte aux personnages et aux discussions après sa représentation qu’il peut entraîner. Toutefois, il a un autre rôle que celui de divertir ; il doit aussi remplir des fonctions plus sérieuses, qui enrichissent la culture du spectateur, ou bien qui remet en cause la politique ou la religion. Enfin, si le théâtre assume le divertissement qu’il procure et passe par le détour du comique, de l’évasion et des débats amicaux, c’est avant tout pour ramener le spectateur vers un enseignement moral, social, ou encore pour définir le genre même du théâtre. Ce double rôle n’est pas propre au théâtre ; de nombreux autres genres littéraires en sont témoins, à commencer par les fables, les contes ou encore certains romans et essais. ■

Star Wars : L’Odyssée du Héros ou les références mythologiques

Re-bonsoir à tous !
Voici le travail tant attendu sur les références aux mythes dans Star Wars, et vous verrez que la saga interstellaire pousse vraiment tous les types de mythes bien plus loin que je ne l’imaginais ! Et même, elle va jusqu’à émettre de profondes idées philosophiques !!! C’est à peine croyable, vous ne trouvez pas ?
Ce texte a été réalisé par moi-même avec l’aide occasionnelle d’Alizée (?) et de Chloé (?).
Bonne lecture 😉

Introduction

L’exposé que nous vous présentons aujourd’hui va aborder le personnage de Luke Skywalker, et plus particulièrement son voyage initiatique, narré dans la première trilogie Star Wars, c’est-à-dire les films 4, 5 et 6.
Un voyage initiatique est une aventure présentée sous la forme de parcours jalonné que le héros va accomplir tout au long de l’histoire. Un mythe est un récit populaire ou littéraire mettant en scène des êtres surhumains et des actions remarquables. S’y expriment, sous le couvert de la légende, les principes et les valeurs de telle ou telle société et, plus généralement, y transparaît la structure de l’esprit humain.
Les limites de ce sujet sont de définir Star Wars en tant que mythe moderne.
Nous allons trouver des éléments de réponse à la problématique suivante : En quoi ce voyage initiatique constitue-t-il une réécriture des mythes ? Pour commencer, nous définirons les étapes cruciales du voyage initiatique de Luke ; ensuite, nous évoquerons les différents combats entre Luke et les créatures maléfiques de la « galaxie lointaine ». Enfin, nous évoquerons la nouvelle idée de destin ouvert présente dans la saga Star Wars.

I – Le voyage initiatique

Extrait n°1 : Obi-Wan donne le sabre laser de Dark Vador à Luke

Les Mentors occupent une place dominante dans le voyage initiatique, car ils ont pour but d’apprendre au héros des valeurs et des pouvoirs qui lui permettront d’avancer. Les fans de Star Wars ont sans doute en tête les scènes où Maître Yoda (vous savez, cette petite créature âgée, verte, chauve et aux grandes oreilles) enseigne à Luke le pouvoir de déplacer des objets par la pensée. On retrouve ce type de personnage en la personne du centaure Chiron, qui donne une éducation parfaite à Achille alors que ce dernier n’est pas son fils biologique.
Mais les Mentors ont un autre but non moins fondamental ; ils doivent à tout prix transmettre au héros un cadeau matériel très spécial. La scène que je vais vous montrer met en scène Luke et Obi-Wan qui lui donne le fameux sabre laser de Jedi de son père, au début de l’épisode IV, et rappelle inévitablement la légende d’Excalibur dans Le Roi Arthur.
Le premier plan de notre extrait montre Luke à gauche et Obi-Wan à droite. Cette disposition des acteurs par rapport à la caméra n’est sans doute pas faite par hasard. Au cinéma, la partie gauche de l’écran représente le danger et l’aventure, tandis que le côté droit symbolise le Bien. On comprend donc, même inconsciemment, que Luke s’apprête à partir pour un long et périlleux voyage, et qu’Obi-Wan sera là pour l’accompagner, le forger et le rassurer.
Nous allons maintenant étudier le dialogue et la suite d’actions rythmant la scène. Dès qu’Obi-Wan introduit sa révélation par une phrase mystérieuse, on change de plan pour focaliser sur Luke, dans le but d’accentuer l’effet de surprise du spectateur. S’ensuivent des plans rapprochés qui ponctuent les révélations d’une haute importance pour Luke car il découvre à travers son futur Mentor qui était son père. Enfin, lorsqu’Obi-Wan se lève, la caméra le suit ; le vieil homme sort un étrange objet d’un coffre en bois et le donne à Luke, tout en continuant ses explications. C’est par cet acte qu’on peut désormais attribuer à Obi-Wan le rôle de Mentor pour Luke. Enfin, on retourne au plan rapproché sur Obi-Wan qui termine son monologue sur une phrase très négative (« Bien avant les jours sombres et l’avènement de l’Empire. »). L’avenir de Luke semble très périlleux, mais le protagoniste sera accompagné de forces bénéfiques qui le soutiendront et le défendront.
Enfin, nous pouvons constater que R2D2 et C3PO sont colorés respectivement en or et en argent ; cela est une référence à l’Odyssée car la maison d’Alcinoos (l’hôte d’Ulysse, chez qui le héros conta son périple) était faite majoritairement d’or et d’argent.

II – Les combats contre les monstres

Extrait n°2 : Un duel

Les duels contre les monstres sont omniprésents dans la mythologie antique. Ulysse et Hercule sont deux exemples parmi tant d’autres de héros qui doivent affronter des créatures maléfiques pour prouver leur valeur. Dans cette scène au début de l’épisode 5, Luke est fait prisonnier dans la caverne d’un horrible monstre des neiges. Son sabre laser planté dans la neige près de lui et son courage seront une fois de plus son salut. Les scènes de combat contre les monstres sont très nombreuses dans la saga Star Wars, ce qui montre (encore) une référence mythologique.

Extrait n°3 : Un autre duel

Dans l’Odyssée, Ulysse combat des créatures fantastiques sous le joug de Poséidon. Dans cette scène de duel, qui oppose Luke à une créature esclave de Jabba, notre héros va devoir affronter la créature pour prouver sa valeur, non seulement envers Jabba, mais aussi envers Leia qui est près de lui et le soutient moralement. Les deux personnages s’affrontent d’abord oralement à travers un dialogue qui a pour but de faire pression sur l’autre. Jabba met un terme à cet affrontement en jetant Luke dans une caverne où se situe un être maléfique et affamé. Une fois de plus, grâce à sa ruse, Luke arrivera à s’en sortir et à tuer la bête maléfique.

III – Le destin ouvert

Extrait n°4 : « Tel est ton destin », dit Palpatine à Luke ???

Les mythes montrent très souvent une image du destin selon laquelle ce dernier serait contrôlé par des forces extérieures et invincibles. Cet extrait de Star Wars contredit cette thèse à travers une phrase explicite.
Dans un contexte de bataille entre les forces du Bien et du Mal, Luke est prisonnier dans le palais de Palpatine. Son père le surveille à l’entrée de la pièce sombre. Palpatine fait pression sur Luke en lui répétant que ses amis ont perdu la guerre, et qu’il devient peu à peu son esclave, comme son père avant lui. Néanmoins, bien que terrassé par les horribles paroles de l’ancien Mentor d’Anakin, Luke semble déterminé à ne pas se laisser faire, et regarde toujours en direction de la fenêtre, muet et interdit, comme s’il attendait que quelque chose se produise. C’est à ce moment-là que Palpatine porte son coup fatal en lui déclarant : « Tu n’as pas compris qu’à chaque moment que tu laisses passer, tu deviens un peu plus mon esclave. C’est inévitable, car tel est ton destin. » La caméra se pose un instant sur Dark Vador qui reconnaît son douloureux passé dans les paroles de son Mentor. Le dialogue filmé en champ-contre-champ souligne la forte opposition entre Luke et Palpatine. Cette issue tragique avec l’idée nouvelle d’un destin ouvert montre que George Lucas veut tout de même se démarquer des conteurs antiques comme Homère et donne une version contemporaine, actualisée du mythe en y introduisant cette nouvelle idée selon laquelle le destin du héros serait contrôlé par d’autres personnages.

Conclusion

Star Wars est donc un vrai mythe moderne avec beaucoup de références au mythe et à la tragédie antiques, notamment à travers le voyage initiatique de Luke et ses combats contre les monstres. Cependant, la célèbre saga de science-fiction interplanétaire se démarque de la mythologie de l’Antiquité par un nouveau concept de destin ouvert. ■

Discriminations : STOP

DISCRIMINATION : Différenciation Incompréhensible, Sénile, Collective, Rejetant Individus Mal Insérés, Néanmoins A Tous (les) Indifférenciables Obligatoirement Nouveaux.

Bonsoir à tous,
Je vous livre aujourd’hui une synthèse réalisée en cours d’Éducation Morale et Civique en collaboration avec Oscar (?). Bonne lecture, et surtout, AGISSONS !!!

Liberté, égalité, fraternité : quelle belle devise qu’est celle de la France ! Mais il ne s’agit que d’idéaux, nous vivons dans un pays loin d’être égalitaire. Entre discriminations et harcèlements divers, nous sommes loin de l’utopie promise.
Il serait intéressant de nous pencher et de nous positionner sur les réalités auxquelles femmes, hommes, enfants sont confrontés au quotidien.
Nous allons suivre les expériences de trois personnages fictifs : Marc Page, un enfant en surpoids et homosexuel scolarisé dans un collège sans histoire ; Anne-Alizée Limaje, une jeune femme qui prend tous les jours le métro pour se rendre sur son lieu de travail ; dans l’entreprise de Anne-Alizée, nous allons suivre le quotidien de Abdou Myno, un immigré de confession musulmane, en fauteuil roulant, qui fait ses débuts dans la société française.

Comme tous les matins, Marc se lève à sept heures et se prépare. Il appréhende la longue et douloureuse journée qui l’attend. Il se fait harceler par le garçon le plus populaire des troisièmes, Léo. Lui et sa bande se moquent de Marc en se servant de son apparence physique ainsi que de son attitude dite « de pédale ». Une fois dans la cour, Marc consulte les réseaux sociaux et remarque une vidéo de lui, filmée à son insu, dans laquelle il embrasse son partenaire. Il lève les yeux de son écran et aperçoit Léo et ses amis qui rigolent en le pointant du doigt. Marc pousse un long soupir de détresse et se réfugie dans la classe dès que la sonnerie retentit. Une fois rentré chez lui, à l’heure du dîner, Marc contemple son assiette d’un regard vide. Sa mère s’inquiète et lui demande ce qui ne va pas. Marc lui livre alors une partie de son quotidien au collège. Scandalisée, la maman décide de prendre rendez-vous auprès du chef d’établissement, lequel est convenu pour le surlendemain. Marc est apaisé, il se lève ce matin-ci sans appréhension, il croit que ce rendez-vous arrangera tout… Mais il est loin de la vérité. À peine pose-t-il un pied au collège que Léo et sa bande le rouent de coups, le traitant de tous les noms, se moquant autant de son obésité que de son homosexualité. Le Conseiller Principal d’Education jette un coup d’œil au tapage, marque un temps d’arrêt, et continue sa ronde sans adresser un seul regard au jeune Marc Page. Marc est humilié, terrassé, il a perdu toute confiance en lui. Quelques heures plus tard, l’entretien a lieu, mais le directeur n’ose pas réagir et dit que c’est à Marc de s’adapter au monde qui l’entoure. La mère reste sans voix face à cette déclaration, et promet à son fils qu’il changera d’établissement dès que possible. Or il est trop tard pour Marc, qui est brisé et prendra plusieurs années pour se reconstruire…
Nous avons vu au travers de cette fiction documentaire que Marc vit un quotidien très douloureux. On pourrait penser que ce cas est imaginaire, et extrêmement rare. Pourtant, en 2015, en France, plus de 700 000 écoliers ont été harcelés de diverses façons. D’après l’Unesco, en 2017, 246 millions d’enfants et d’adolescents subissent la même chose, pour plusieurs raisons toutes infondées. Les causes majoritaires du harcèlement sont l’apparence physique, l’identité de genre et l’orientation sexuelle, mais aussi l’origine ethnique ou nationale. Les cas les plus extrêmes peuvent mener au suicide de la victime, ce qui peut détruire un famille entière.
Nous pouvons à présent définir le principe du harcèlement scolaire comme des insultes, des coups, des humiliations, des mises à l’écart, des rumeurs, organisés de façon répétée, sur un longue période, de la part d’un ou de plusieurs élèves.
Nous pensons de notre côté que pour prévenir ces actes, il faudrait faire des interventions auprès des jeunes et leur expliquer quelles sont les réelles conséquences de ce fléau, et qu’ils peuvent tous être bourreau autant que victime. Nous aimerions que chacun parle et assume ses responsabilités. Pour cela, il faudrait lever le voile du tabou qui plane encore sur ce sujet sulfureux.
Penchons-nous désormais sur le cas de Anne-Alizée Limaje. Elle prend le métro parisien tous les matins pour se rendre sur son lieu de travail. Dans le wagon, elle subit de nombreuses atteintes à son intégrité physique. Expliquons-nous : elle se lève déjà angoissée à six heures trente-cinq ; elle sait ce qui l’attend tout au long de son trajet. En sortant de chez elle, la jeune femme doit parcourir une centaine de mètres avant d’arriver à la bouche de métro, mais elle est aussitôt interpellée et sifflée sans aucune gêne par une bande de trois jeunes adultes qui essaient d’attirer l’attention de leur proie. La jeune femme fait mine de ne rien entendre et passe son chemin sans leur adresser une parole ni un regard. Les prédateurs l’insultent alors de tous les noms dans son dos. Anne-Alizée a l’habitude de ces comportements et ne les remarquent même plus. Une fois dans la rame – il est sept heures vingt, le wagon est bondé, les passagers sont les uns sur les autres. L’un des voyageurs, proche de la jeune femme, profite de la cohue pour se coller et se frotter à son corps sans son consentement. Anne-Alizée s’écarte vivement, mais l’homme revient à la charge, elle hausse le ton, de nombreux visages se tournent vers elle, le regard plein de compassion, mais aucun ne daigne réagir et parler à l’agresseur. Elle sort de la rame quinze minutes plus tard et remarque que l’importun l’a enfin libéré de son joug. Mais elle revivra malheureusement ce scénario matin et soir, chaque fois qu’elle emprunte un transport en commun et se déplace en dehors de chez elle.
Cet exemple nous permet de constater que la majeure partie des femmes, quels que soient leur âge ou leur origine, sont confrontées à différentes atteintes à leur intégrité physique et mentale, à n’importe quel moment, toujours de manière répétée, et souvent par les mêmes personnes.
Nous pensons qu’il faudrait intervenir dès le plus jeune âge dans les écoles et apprendre à garçons et filles que le corps de l’autre doit être respecté et que toute relation doit être réciproquement consentante. Les atteintes à ces droits sont nombreuses et devraient être systématiquement et plus sévèrement punies par la loi.

Notre dernier exemple se porte sur le personnage de Abdou Myno, un jeune immigré en fauteuil roulant qui cherche à s’intégrer dans le monde de l’entreprise. Ce jeune homme vient d’obtenir le droit de résider en France, donc il cherche un travail proche de chez lui. Il élabore son CV ; il n’omet pas d’indiquer son handicap moteur et le fait qu’il vient d’un pays de confession musulmane. Il se rend rapidement compte que les réponses ne sont pas florissantes ; cependant, on lui accorde une entrevue dans les jours suivants dans l’entreprise de Anne-Alizée. Le jeune homme en fauteuil roulant veut, le jour venu, se rendre sur le lieu de son entretien, mais de nombreux obstacles se dressent sur son chemin. En premier lieu, il doit sortir de son immeuble. L’ascenseur est minuscule, les touches pour les étages ne sont pas à sa hauteur. Au prix de nombreux efforts, il arrive enfin à sortir de la tour, mais un nouveau défi l’attend : les marches sont omniprésentes, et aucune rampe d’accès à l’horizon. L’accès au transport en commun est compliqué, mais il arrive enfin à son lieu de rendez-vous, aidé par des quidams à l’âme charitable. Abdou se présente à la réception et annonce qu’il doit voir le DRH, la femme à l’accueil lui répond que l’homme l’attend déjà. Lorsque le DRH aperçoit l’homme en fauteuil, il lui fait signe de venir dans son bureau, et lorsque Myno franchit la porte, le recruteur lui lance un regard plein de mépris et de suspicion. L’homme déclare : « Écoutez bien, Myno. J’ai observé votre CV, je ne crois pas que vous ayez les compétences requises, de plus vous n’avez que très peu de diplômes. Votre candidature n’est pas complète ». Ce n’est pas le cas ; son CV est rempli avec soin, les nombreux diplômes et expériences à l’étranger son mentionnées et font de lui le candidat parfait. Abdou le fait remarquer ; le DRH lui explique implicitement que son origine ainsi que sa mobilité particulière constituent un défaut qui, malgré ses excellentes aptitudes, ne font pas de lui le candidat que l’on s’arrache. Abdou repart bredouille, mais il vient de découvrir une forme de racisme qui entrave actuellement notre pays.
À travers cette fiction réaliste, nous nous rendons compte à quel point les handicapés sont en difficulté dans notre société. Que ce soit pour accéder à un emploi ou à une infrastructure, les obstacles sont hauts et nombreux. Mais aussi l’origine ou la confession des citoyens sont au cœur de nombreuses discriminations, aussi bien dans la rue que dans le monde du travail. Le racisme fait rage dans le monde entier depuis toujours, il est peut-être temps de réconcilier la Terre entière.
Encore une fois nous pensons qu’il faut agir dès le plus jeune âge, en éduquant la population et en promouvant la mixité et la tolérance de tous les êtres humains.

In fine, nous pouvons nous rendre compte des grandes discriminations dans des mondes très variés de notre société ; à l’école, dans la rue ou encore au travail. Les discriminations sont nombreuses, passant par les insultes, les coups, les agressions, le sexisme, les atteintes à la pudeur, l’absence de structures adaptées à tous… La liste est longue.
Mais nous pouvons toujours réagir en informant les populations dès le plus jeune âge, quelque soient la classe sociale, le sexe, l’origine ou la religion des individus formés. Nous possédons de nombreux outils pour palier à ces problèmes, des lois peuvent être votées et respectées, chacun peut faire un effort sur soi-même ou encore intervenir si ils sont témoins d’inégalités ou de discriminations.
Nous vivons sur tous sur la même planète et nous ne formons qu’une seule véritable « race » appelée espèce humaine. Nous souhaitons rappeler que chaque espèce vivante comporte des individus tous différents et que nous ne pouvons qu’accepter ces multiples différences, pour pouvoir enfin cohabiter dans la paix et la concorde. ■

Formation jeune élu CVL

Chers abonnés,

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de ma journée de formation de jeune élu, en tant que membre du Conseil de Vie Lycéenne du lycée Georges Pompidou de Castelnau-le-Lez, sur le thème de l’audace (pour développer l’engagement), qui s’est déroulée le jeudi 1er février dernier de 9 heures à 16 heures.

Nous avions rendez-vous à 9 heures dans le hall d’accueil des archives départementales pierres-vives. J’en profitai pour dire quelques mots à mes camarades sur l’histoire du bâtiment, c’est-à-dire ce que j’avais déjà appris lors de ma sortie à ces mêmes archives avec mon enseignement d’exploration Littérature et Société.

Ce bâtiment a été conçu par Zaha Hadid. Il a été inauguré en septembre 2012. Il s’agit d’un bâtiment horizontal fait de béton, de verre et de métal. Zaha Hadid appartient à un mouvement appelé déconstructivisme. Ce courant architectural consiste à rejeter les bases de l’architecture classique. Si on le regarde à la verticale, le bâtiment a la forme d’un arbre (couché, en l’occurrence), symbole de la connaissance et du savoir.

Dans le hall, dès notre entrée, on nous distribua un badge autocollant où nous devions inscrire notre prénom. En-dessous était imprimé un numéro de classe : je compris quand je vis une grande banderole fixée à un mur : il y était écrit « Collège Malala Yousafzai ». Nous étions donc dans un collège fictif dans lequel nous devions, organisés en « classes », réaliser toutes sortes d’activités.

Nous nous réunîmes tout d’abord dans un amphithéâtre pour une « ouverture claire obscure » qui définissait les objectifs de la journée. Puis nous nous rangeâmes en rangs, comme à la rentrée des classes. J’étais en 4C avec des Conseillères Principales d’Éducation, une bénévole et un professeur d’Histoire-Géographie.

Voici un exemple d’activité que nous réalisâmes : nous devions peindre un motif sur une feuille, puis mettre cette dernière au bout de la précédente. A la fin de la matinée, toutes les classes étant passées par cet atelier, le tout formait une gigantesque frise qui se terminait à l’extérieur du bâtiment.

A midi, nous sommes sortis sur le parvis pour nous faire prendre en photo par un drone. Mis ensemble bout à bout, nous formions le mot « GRANDI-OSE ».
Puis nous nous somme redonnés rendez-vous dans l’amphithéâtre pour faire le bilan de la matinée : Qu’est-ce que ces activités m’ont apporté de nouveau ? Ont-elles servi à cultiver mon audace ?

A treize heures, nous sommes allés déjeuner au lycée Léonard de Vinci où un buffet était servi. Nous terminâmes la journée par un théâtre-forum sur le thème de la journée.

J’ai beaucoup aimé cette journée, surtout grâce à son originalité, moi qui m’attendais plutôt à une série de conférences barbantes sur les multiples définitions du mot « audace », les différentes (bonnes) démarches d’engagement, etc., etc. Et contre toute attente, je pense avoir mieux appris et compris les actes à promouvoir sous cette forme, que sous forme de conférences.


‘-> L’équipe du lycée Georges Pompidou invitée à cette journée : moi (à droite) en présence du Conseiller Principal d’éducation délégué à la vie citoyenne, et quatre camarades du Conseil de Vie Lycéenne.

Star Wars : les sources d’un projet d’étude

Hello à tout le monde !
Je mets à votre disposition aujourd’hui des documentaires filmique et radiophonique qui vous permettront d’en savoir plus sur la saga mythique de George Lucas, et qui me permettra de réaliser une série d’exposés avec mes camarades du parcours unique en France que je suis au lycée Georges Pompidou de Castelnau-le-Lez, le dénommé Parcours Humanités et Cultures.

A) Star Wars, les origines de la saga de Kevin Burns, diffusé sur Arte le 25 janvier 2014.

B) Philosopher avec Star Wars, 1/4 « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine… » par Géraldine Mosna-Savoye diffusée sur France Culture le 21 décembre 2015.
Podcast issu de l’émission Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth, du lundi au vendredi de 10h00 à 10h55 sur France Culture.
Voir l’article sur le site de France Culture || Voir la page du fichier audio

La pression sans pression

Bonjour à tous,
Voici une activité pédagogique et ludique de mon professeur de physique-chimie, ayant pour thème la pression atmosphérique. Je vous laisse la découvrir ! Bonne fin de journée !


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