De retour sur le blog

en force les amis ! 😀

I. Actualisation

  1. Actualisation des liens Internet (supprimer l’onglet « Jamendo », …)
  2. Mise à jour des extensions

II. Corrections

  1. Révision de la page Présentation
  2. Révision de la page Légal
  3. Corrections lexicales sur les derniers articles

III. Résurrection-oui-je-sais-je-me-la-pète

  1. Des articles en préparation, tout nouveaux, tout beaux ! :-*
  2. (J’ai déjà quelques idées en tête, mais c’est une surprise…)

Nouveau compte sur la communauté Musescore

Salut les copaines !

Vous aurez certainement remarqué ma longue absence sur le blog (depuis août dernier). En fait, si je n’ai pas remis les pieds doigts ici depuis tout ce temps, j’ai eu l’occasion de me familiariser avec le site de partage de partitions Musescore (musescore.com). Ayant pris conscience de l’envergure internationale de cette plateforme, et de la bienveillance des internautes vis-à-vis des compositeurs, je me suis dit que cette communauté pourrait m’aider à diffuser mes compositions à une plus grande échelle.

Évidemment, ce sont des partitions, mais pour ceux qui ne savent pas lire la musique (et les autres aussi, d’ailleurs), on a, sur ce site, la possibilité d’écouter les morceaux visionnés, grâce à un petit lecteur MP3 qui se trouve en haut de chaque partition.

Voici l’adresse valide pour accéder à mon profil : musescore.com/vilega
— (URL vérifiée le 22 novembre 2019)

Bonne écoute, donc ^^

Mon deuxième album (Avec le Cœur) est sorti !

www.jamendo.com/album/178398/avec-le-coeur

Hello à tous mes fidèles auditeurs 🙂

Mon second album, intitulé Avec le Cœur, à l’image de l’année 2017 qui fut pour moi riche en sentiments et en émotions (pas toutes positives, d’ailleurs), est sorti chez Jamendo il y a cinq minutes. Douze ans déjà se voulant être l’album de mes douze ans, Avec le Cœur sera celui de mes quatorze ans, et vous noterez bien qu’il existe de grandes différences entre ces deux albums. En effet, durant toute la durée de ce projet, j’ai été amoureux, sans réciprocité (Je ne t’ai pas oubliée). J’ai également tenté de me faire des amis, malgré mes relations affectives que je qualifierais de chaotiques. Au fur et à mesure de mes sorties occasionnelles, je cherchais par nécessité des jeunes filles d’à peu près mon âge, que je ne pouvais plus quitter des yeux. D’autre part, tout en achevant la découverte du monde qui m’entoure, j’ai commencé à m’intéresser à la politique et à défendre extérieurement la cause environnementale (Les Échologistes). D’un côté plus personnel, j’ai peu à peu affiné mon projet professionnel et exploité jusqu’à un quasi maximum mon potentiel artistique, en commençant par la poésie, puis par la composition instrumentale. J’ai testé de nouveaux moyens techniques et technologiques pour perfectionner mes enregistrements, tels que l’ajout d’autres instruments en plus de mon piano, ainsi que le montage audio, en testant différents logiciels au point de savoir les maîtriser totalement et de savoir choisir l’outil le plus adéquat pour chaque morceau. Les nouveautés : un titre en live (Rêve d’Amour) et mon interprétation personnelle d’un grand classique (Sonate n°14 Op. 27 n°2 « Quasi una fantasia », L. Van Beethoven). Je pourrais encore vous parler très longuement de la réalisation de cet album, mais je pense que cet endroit n’y est pas tout à fait approprié… Écoutez plutôt.

Vous pouvez d’ores et déjà écouter et télécharger l’album en cliquant sur ce lien : www.jamendo.com/album/178398/avec-le-coeur

+ 1 single (sorti le mois dernier) : Nouveau Paysage, Robert Schumann

Je vous souhaite une très bonne écoute de mon nouvel album, en espérant que ma musique vous plaît toujours.

L’Europe après la Pluie

En pleine Seconde Guerre Mondiale, l’artiste franco-allemand Max Ernst peint son dégoût de la guerre, par l’image d’un paysage rongé par la tristesse et l’angoisse.

Titre : L’Europe après la pluie
Artiste : Max ERNST
Date : 1942
Dimensions : 148,2 x 54,9 cm
Matériaux : couleurs, papiers
Support : toile
Technique : décalcomanie
Localisation : Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, Etats-Unis.

Ce tableau nous rend triste, nous désole. Tout semble détruit, déstructuré. Les tons de rouge et de gris transmettent de la souffrance et du désespoir. Ce paysage semble sorti de nulle part, il paraît inimaginable…ou du moins très lointain.

Mais au fait, qui est Max Ernst ?
Maximilien Ernst, né le 1er avril 1891 à Brühl, en Allemagne, et mort le 2 avril 1976 à Paris, est un essayiste et explorateur de l’art, en raison de ses multiples idées de créer des propos innovateurs pour le redéfinir. Peintre avant tout, mais aussi sculpteur et écrivain, il est considéré comme le précurseur, sinon l’un des artistes les plus influents des mouvements Dada et surréaliste. À la recherche constante de perfection dans les procédés artistiques qu’il utilise, il invente le « frottage », le « grattage », le « roman collage », des techniques qui s’apparentent à l’écriture automatique des surréalistes.
Max baigne dans l’univers artistique depuis sa tendre enfance, son père étant peintre. D’abord étudiant en philosophie, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à l’art. Il s’imagine alors faire revivre le collage du mouvement cubiste pour réaliser ses œuvres dadaïstes (issues du mouvement Dada). Il rejoint un groupe expressionniste et expose pour la première fois à Cologne en 1912, avant de partir pour Paris en 1913. Durant la Première Guerre Mondiale, Max Ernst sert dans l’armée allemande. En 1922, après avoir fondé le groupe dada de Cologne, qu’il revient à Paris et mène une carrière prolifique. Il expose ainsi au salon des Indépendants en 1923 et aux États-Unis en 1934. La Seconde Guerre mondiale conduit à l’arrestation de Max Ernst en 1939. Il réussit néanmoins à quitter la France et à rejoindre les États-Unis en 1941, où il travaille à l’expressionnisme abstrait. Onze ans plus tard, Max Ernst revient en France et se voit décerner le Grand Prix de la Biennale de Venise, qui conduit cependant à son exclusion du mouvement surréaliste. Il quitte alors définitivement Paris en 1955, mais continue ses créations. De nombreuses rétrospectives lui sont dédiées avant sa mort.

A présent, analysons ce tableau…
Le tableau montre un paysage chaotique, ravagé par une tempête particulièrement destructrice. L’artiste a voulu représenter ici l’horreur de la guerre, qui a tout ravagé sur son passage. Tout semble démoli, détruit, revenu d’un épisode extrêmement destructeur, qu’est la guerre (notons les innombrables débris qui jonchent le sol, ainsi que les roches et les êtres représentés dans un état lamentable). Les couleurs chaudes et sombres de ce tableau relèvent également de la souffrance. Les cadavres au sol représentent sans aucun doute le nombre astronomique de morts qu’a fait la Seconde Guerre Mondiale, comprenant les soldats, les civils, les Juifs, les Tziganes, etc. Le sommet de la roche centrale forme un buste féminin dans une longue robe, ce que l’on peut interpréter comme le point de vue de l’artiste sur la baisse importante de la population active de l’Allemagne (hommes en bonne santé entre 20 et 60 ans), donc la place croissante des femmes dans la société. L’abri tombant en ruine, attaché à la créature mi-homme mi-oiseau, symbolise peut-être l’état de la résistance, qui continue de combattre contre les nazis, malgré sa minorité et son instabilité. Le « saule pleureur » situé à droite en premier plan représente sans doute la tristesse des familles des soldats, civils ou Juifs tués dans la guerre. Max Ernst imagine donc l’état du paysage et de la société allemandes après la « pluie », soit la guerre. Le ciel haut et clair peut représenter le mince filet d’espoir, d’optimiste toujours présent après la guerre, même si l’on peut penser en majorité que tout est fini.

Dans quel contexte notre cher Max a-t-il peint son œuvre ?
En 1942, l’Europe est plongée dans la Seconde Guerre Mondiale. Certains artistes de l’époque expriment leur dégoût, leur pacifisme pour ce long conflit destructeur.
Max Ernst appartient au mouvement surréaliste. C’est un mouvement artistique et littéraire qui naît en France avant de s’étendre à l’Europe. Il est, à l’origine, proche du dadaïsme. L’orientation esthétique est théorisée en 1924 par l’écrivain André Breton (1896-1966) dans le premier Manifeste du Surréalisme. Les surréalistes sont influencés par la psychanalyse et l’univers du rêve. Les sujets picturaux se caractérisent pas d’étranges associations d’éléments qui donnent à voir ce que seule l’imagination peut créer : des mondes extraordinaires ou des réalités impossibles. On les retrouve dans l’œuvre de Max Ernst (1891-1976), Loplop présente une jeune fille (1930, Paris, Musée National d’Art Moderne) ou dans celle de Salvador Dali (1904-1989), Hallucination partielle. Six apparitions de Lénine sur un piano (1931, Paris, MNAM).
En 1942, toute l’Europe est occupée par l’Allemagne. Toute ? Toute ! Mais autour ? Deux pays peuplés d’irréductibles résistent encore et toujours à l’envahisseur : l’URSS et le Royaume-Uni. C’est également en 1942 qu’a lieu la conférence de Wansee, entraînant avec elle la mise en place des camps d’extermination réservés aux Juifs et aux Tziganes « recueillis » dans les pays occupés. Enfin, à partir de juin 1941, l’Allemagne attaque l’URSS, et en juillet 1942 a lieu la bataille de Stalingrad, où les russes s’en sortiront vainqueurs. Le Reich allemand est donc en pleine position d’attaque au moment où Max Ernst peint L’Europe après la pluie.

En conclusion ?
Max Ernst, par l’image d’un paysage et d’êtres ravagés par une « pluie » meurtrière, représente donc l’horreur de la guerre totale qui s’abat sur l’Europe à partir de 1939. Ce tableau suscite de la tristesse, du désespoir, de la désolation, et une vague impression de lointain, d’irréalité chez le spectateur.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, plusieurs artistes ont exprimé leur pacifisme. C’est le cas de Pablo Picasso, Otto Freundlich, Victor Brauner, Joseph Steib, Otto Dix, Charlotte Salomon, Boris Taslitzky, Georges Rouault (Homo Homini Lupus (Le pendu), 1944) et bien d’autres. Sur le thème de l’extermination, plus précisément la Shoah, citons Boltanski et David Olere. Néanmoins, on ne retrouve aucune œuvre de 1942 qui « anticipe » sur le concept d’anéantissement. La plupart sont postérieures à la guerre. Elles peuvent porter sur la Shoah mais aussi sur les bombes atomiques comme une œuvre musicale : Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Penderecki. D’autres parlent de la guerre du Pacifique, comme le roman de Akiyuki Nosaka La tombe des lucioles (1967), qui a donné vingt ans plus tard un film d’animation, Le tombeau des lucioles, réalisé par Isao Takahata.

Sources
Carte d’identité de l’œuvre : lewebpedagogique.com/waltersubtil/files/2010/02/fiche-HDA-max-Ernst.pdf
Biographie de Max Ernst : www.linternaute.com/biographie/max-ernst/, www.le-surrealisme.com/max-ernst.html
Contexte historique : Mon cours d’histoire de troisième
Courant artistique : sites.google.com/site/brevethistoiredesartscescamus/les-courants-artistiques
Conclusion (œuvres postérieures) : culturebox.francetvinfo.fr/arts/expos/l-art-dans-la-deuxieme-guerre-mondiale-oeuvres-choisies-127741, fiche artiste (cours de troisième).

La la land, Damien Chazelle (2016)

Bonjour à tous !

En décembre dernier, je suis sorti au cinéma avec ma famille, un peu comme d’habitude, et je ne m’attendais pas à voir quelque chose de particulièrement extraordinaire. Au bout de deux heures de projection, quand je suis sorti de la salle, j’étais littéralement ébloui. En fait, j’étais tombé sur ça :

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La La Land est un film musical américain écrit et réalisé par Damien Chazelle, mis en musique par Justin Hurwitz et interprété par Ryan Gosling et Emma Stone. Il est sorti en décembre 2016 aux États-Unis et en janvier 2017 en France. Présenté en ouverture de la Mostra de Venise en août 2016, le film remporte un succès critique. Emma Stone, l’actrice principale, obtient quant à elle la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine. En janvier 2017, lors de la 74e cérémonie des Golden Globes, La La Land reçoit un record historique de sept récompenses, avant de recevoir quatorze nominations pour les Oscars 2017, égalant ainsi le record historique de Ève et de Titanic. Il remporte six des statuettes, dont celles du Meilleur Réalisateur pour Damien Chazelle et de la Meilleure Actrice pour Emma Stone, ainsi qu’une double consécration pour le compositeur Justin Hurwitz.
(fr.wikipedia.org/wiki/La_La_Land_(film))

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Les grandes lignes

Cette comédie romantique, que j’ai vu il y a un mois déjà, se résume au schéma suivant : féérie (rencontre amoureuse) -> réalisme (déception). Vous avez compris que je pense un peu au Grand Meaulnes. Cependant, le titre et l’affiche semblent plutôt accentuer le côté onirique de l’intrigue : « un titre simple comme les premiers mots d’une chanson fredonnée, un titre qui dit tout sans besoin de traduction et qui laisse deviner avec malice les milles et une couleurs d’un feu d’artifice en cinémascope et en technicolor. […] La course sera éblouissante et le voyage digne d’un aller-retour sur la lune », décrit le cinéma Utopia de Montpellier. (cinemas-utopia.org/montpellier/index.php?id=2059&mode=film)

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Les références aux comédies musicales hollywoodiennes

J’ai beaucoup aimé ce film empli de clins d’œil amicaux à toute la clique de la comédie musicale hollywoodienne, de l’après-guerre aux années 70. La fin est assez surprenante car elle révèle le message principal du film, et affaiblit le rêve américain de « réaliser ses rêves à tout prix »…

On peut remarquer qu’un grand travail a été fait sur l’élaboration de la musique ; le compositeur passe de la joie de vivre (Another Day of Sun) à la mélancolie pure et simple (Mia and Sebastian’s Theme) avec une virtuosité remarquable. A noter également, un gros travail qui a dû être consacré à la réalisation des costumes, dans l’ambiance folle des années… folles. Au fait, nous ne pourrons jamais déterminer l’époque précise dans laquelle se déroule l’action, car les vêtements et véhicules des Trente Glorieuses font anachronisme avec la présence de smartphones et de caméras numériques par exemple.

D’autre part, j’ai apprécié l’aspect artisanal du montage et des techniques de prises de vues tendant vers l’expression d’une référence générale englobant tout le film. La caméra est généralement portée à l’épaule, et là où le réalisateur aurait dû faire des raccords pour nous montrer une scène en deux parties séparées par un angle de 180°, eh bien non, il décide de faire tourner la caméra à toute vitesse pour osciller entre les deux lieux de l’action. Chazelle, pour faire une énième référence, ne peut pas s’empêcher d’ajouter à un montage « classique » (découpages nets ou fondus), des fins de scènes où un rond apparaît au centre de l’image et, diminuant de taille, englobe les visages des deux amants.

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Les choix des couleurs

« Les couleurs [aussi sont] là pour nous raconter une histoire », ajoute Lola pour Joffre en page. « Au fur et à mesure du film, elles évoluent vers des tons plus ternes, plus « normaux », comme pour illustrer la désillusion des personnages et la transition du fantasme à la réalité. » (www.clemi.fr/fileadmin/user_upload/revuedepresse2017-lycees/RPL17_JOFFRE_EN_PAGE_4_119.pdf)

Si vous avez du temps libre, je vous conseille de regarder la vidéo du Fossoyeur de Films sur ce sujet :

La performance des deux acteurs principaux

Pour les acteurs, il s’agit d’une belle performance artistique, puisqu’ils ont dû apprendre à danser et à chanter spécialement pour La la land ; bravo Emma, bravo Ryan, vous avez fait du bon boulot. Même si quelques imperfections sont parfois décelables, le résultat est tout de même époustouflant. Une prestation en duo qui doit être vue !

Photogramme de La la land. Planetarium (1)
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Un message qui évolue tout au long du film

Pendant tout le film, les deux personnages centraux sont confrontés à un véritable dilemme : ils se trouvent peu à peu obligés de choisir entre vivre leur rêve et rester ensemble, même si ces deux solutions semblent conciliables au début du film. Le scénario traduit donc un réalisme glaçant qui se cache derrière ces idéaux de liberté absolue ; de ce fait, le film attaque avec beaucoup de tact et de lucidité un choix pris par énormément de gens depuis des millénaires. Malgré une longueur qui peut être parfois un peu ennuyante (Epilogue), je vous recommande donc vivement ce tout nouveau « chef-d’œuvre » du septième art américain.

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CAKE ! CAKE ! CAKE !

Je suis énervé aujourd’hui, alors pour une fois, je ne vais pas vous dire bonjour. J’ai commencé il y a peu de temps Fake ! Fake ! Fake ! de Zoë BECK, un roman (si on peut appeler ça un roman) qui m’a révolté. C’est même le pire ouvrage que j’aie jamais lu. J’ai décidé d’écrire cet article pour que vous évitiez de gâcher votre temps de vie à lire ces deux cents vingt pages qui ont fait mourir des arbres sans aucune utilité – sinon celle de m’énerver au plus haut point.

L’intrigue en quelques mots : Edvard, 14 ans, est un ado mal dans ses baskets, principalement car il se fait harceler par Henk et sa bande, et de plus la jeune fille qu’il aime, Constance, l’ignore complètement. Pour tenter de la séduire, il crée un compte Facebook où l’ado complexé devient Jason, un américain venu passer ses vacances en Allemagne. Constance est séduite par le profil virtuel, et la machine s’emballe, surtout lorsque Edvard décide de « tuer » Jason… D’un autre côté, notre héros (si on peut appeler ça un héros) apprend que son voisin est… l’auteur de son livre préféré ! Le problème, c’est que ce voisin risque d’être expulsé de son domicile pour une sombre question d’héritage…

Je ne sais pas trop par quoi commencer tellement je n’ai pas aimé ce livre (si on peut appeler ça… D’accord, j’arrête). Je peux quand même lui trouver quelques points positifs :

  • La narration sous la forme d’un journal intime aurait pu me plaire si l’auteur n’avait pas choisi de mettre une page par jour au minimum. (Cela m’a énervé dès qu’Edvard n’écrivait qu’un mot de trois lettres par page.)
  • L’histoire proposée au second plan avec M. Tannenbaum, le voisin d’Edvard, commençait à ressembler à quelque chose (même si je n’ai pas terminé le roman).
  • Les questions principales traitées dans ce livre, comme celle de l’adolescence mal vécue ou des conséquences de nos actes sur les réseaux sociaux, m’ont attiré.

Mais le fait est que je n’ai pas du tout, mais alors absolument PAS aimé ce… hem… ce « livre« . Voici mes raisons en trois paragraphes.

  • J’ai été fort désagréablement surpris par l’immense décalage entre le résumé de l’éditeur en quatrième de couverture et l’intrigue en elle-même. Au lieu de parler des dangers des réseaux sociaux comme le suggère le passage publicitaire de la couverture, il s’agit de 220 pages de journal intime en version brouillon qui jette en vrac et sans pitié pour les lecteurs toutes les péripéties de la vie du héros. Au lieu de faire passer un message engagé, j’ai trouvé qu’Edvard nous racontait plutôt… sa vie.
  • Ce journal intime peut être « légitimement » brouillon à cause de son sujet principal, mais il l’est aussi par son style d’écriture ; et ça, je ne l’accepte pas du tout. Dès la première page, on remarque des parenthèses, encore des parenthèses, et même des parenthèses à l’intérieur des parenthèses. C’est vous dire à quel point l’auteure de ce papier toilette (et puis zut) est gonflée. J’avais l’impression que cet emboîtement malsain n’allait jamais se terminer. Ensuite, des mots familiers, voire vulgaires, m’ont poussé à arrêter ma lecture, et pourtant la plupart d’entre vous savez à quel point je suis un grand lecteur.
  • Le personnage d’Edvard était beaucoup trop négatif (vous avez la parole d’un ado). Certes, je peux admettre que certaines adolescences sont difficiles, mais j’ai trouvé que celle d’Edvard était poussée à l’extrême. Donc surtout, s’il vous plaît, s’il vous est déjà arrivé de lire ce livre, ne pensez surtout pas que tous les adolescents ressemblent à cet adolescent « paumé » qui sert de héros à ce roman.

Vous aurez compris que je n’ai pas aimé ce livre, de ce fait, je vous déconseille vivement de l’acheter, ou même de l’emprunter à la bibliothèque, car derrière un mensonge publicitaire collé au derrière de cet « ouvrage » se cache un enfumage parfait sur la vie d’un adolescent du XXIe siècle.

Pas au revoir.

Le théâtre n’est-il qu’un divertissement ?

Bonsoir à tous mes lecteurs,
Voici ma première dissertation réalisée avec Oscar en cours de Français.
En considérant l’histoire du théâtre, de l’Antiquité à nos jours, dans quelle mesure peut-on dire qu’il n’est et n’a été qu’un simple divertissement ? Vous répondrez à cette question en vous aidant des œuvres étudiées en classe et de votre culture personnelle.
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        La Critique de l’École des femmes est une pièce écrite par Molière en 1663 mettant en scène des personnages ayant vu la pièce L’École des femmes et qui argumentent avec vivacité dans le but de défendre la pièce ou de la condamner. Dans ce contexte, le théâtre paraît être une sorte d’agora ludique où les groupes de pairs peuvent se rassembler pour discuter. Il serait intéressant de réfléchir à une réponse à la question suivante : dans quelle mesure peut-on dire, en considérant l’histoire du théâtre de l’Antiquité à nos jours, qu’il n’est et n’a été simplement qu’un divertissement ? Si le divertissement est le synonyme d’un passetemps plaisant, il est également un moyen de se détourner des questions existentielles. Le théâtre n’aurait-il donc d’autres objectifs que de détourner notre conscience de nos fonctions primordiales ? Il est vrai que le théâtre peut aisément tenir cet engagement auprès du public, mais nous verrons par la suite qu’il remplit aussi d’autres fonctions bien plus sérieuses.
        Le théâtre est un art qui, à travers ses représentations, divertit les spectateurs en usant du comique pour qu’ils évacuent leurs idées sombres, tout autant qu’ils puissent rire librement de leurs défauts. Prenons l’exemple du Bourgeois gentilhomme de Molière, mettant en scène un père qui veut que sa fille se marie contre son gré avec un noble. Le comique de gestes est récurrent ; à travers les didascalies et les paroles échangées entre les personnages, nous pouvons apercevoir les mouvements qui auraient été réalisés par les acteurs, qui contribuent à faire rire le public, et ainsi à le divertir. Mais aussi le comique de situation et les différents quiproquos exagèrent l’extravagance de l’intrigue.
        Ainsi le divertissement d’une pièce de théâtre passe par le rire, mais aussi par d’autres éléments.
        Le théâtre fait voyager l’esprit du spectateur à travers une histoire dont il peut être le personnage. Penchonsnous sur Les Chatouilles ou la Danse de la Colère dAndréa Bescond. Ce seule en scène relate la jeunesse d’une victime d’agressions sexuelles par un de ses proches. Le spectacle est fait de telle manière que les spectateurs puissent s’identifier au personnage principal qu’est la victime. Le personnage est attachant, le spectacle est ponctué d’humour détendant l’atmosphère, nous avons tous été enfant dans notre vie, et beaucoup plus de jeunes filles ont déjà été agressées sexuellement qu’on ne le pense. Ainsi le sujet touchant permet au spectateur de s’identifier au personnage.
        Le divertissement, pour les spectateurs, continue souvent après le spectacle.
        Après la représentation, il peut être divertissant pour les spectateurs de dialoguer et de confronter leur point de vue avec d’autres au sujet de la pièce qu’ils viennent de voir. Ce type de dialogue argumentatif est transposé au théâtre par Molière dans une courte pièce en un acte intitulée La Critique de l’École des Femmes, créée six mois après la première représentation de L’École des Femmes. Ce texte met sur scène des « spectateurs » de L’École des Femmes pour qu’ils puissent librement infirmer ou défendre la pièce qu’ils ont vue. On sent un certain engouement des personnages à vouloir à tout prix montrer que la pièce ne respecte pas les règles du théâtre classique, ou au contraire qu’elle n’est pas du tout misogyne à cause du personnage d’Arnolphe qui n’est pas crédible. Les conditions du dialogue dans La Critique de l’École des Femmes sont très décontractées ; le lieu où se déroule l’intrigue est un salon appartenant à un particulier. On peut donc penser que les spectateurs aiment organiser des débats d’opinion au sujet d’une pièce, à l’issue de la représentation ; cela leur permet d’avoir une opinion plus riche et plus poussée sur la pièce.
        Si le comique, les procédés permettant au spectateur de s’identifier au personnage et les débats organisés à l’issue de la représentation définissent le théâtre comme une forme de divertissement, une analyse plus approfondie peut mettre en évidence un autre de ses rôles lié à l’éducation.
        Le théâtre permet au spectateur d’élargir sa connaissance des œuvres littéraires. Euripide écrit Les Troyennes, cette pièce est jouée pour la première fois en -415. Il décrit dans son ouvrage la guerre de Troie et enseigne donc aux spectateurs de nos jours cette guerre qui a marqué l’histoire. Mais aussi les coutumes de l’époque qui sont décrites avec précision et fidélité tout au long de la pièce. Mais ce privilège n’est pas réservé à Euripide. L’auteur classique Racine crée Andromaque en 1667, lui aussi décrit la guerre de Troie, cependant c’est avec un point de vue moderne qu’il le fait. Racine a aussi écrit Britannicus, les spectateurs peuvent découvrir Rome antique, les coutumes religieuses romaines tout autant que des personnages historiques marquants comme Néron. Ainsi, grâce au théâtre les spectateurs peuvent élargir leurs connaissances, autant historiques que géographiques.
        Au travers des pièces de théâtre les auteurs peuvent aussi faire passer des messages en plus de l’élargissement des connaissances.
        Toutefois, nous pouvons aussi affirmer que certaines pièces de théâtre servent avant tout à instruire pour sensibiliser, en faisant passer un message engagé. C’est le cas d’Antigone, écrite par Jean Anouilh et créée en 1944. Le sujet de la pièce est bien entendu un sujet antique, mais derrière ce récit se cache un message engagé en faveur de la Résistance française : faut-il laisser opérer la Justice qui applique les lois sans réfléchir, ou accepter de déroger exceptionnellement aux règles pour le bien commun ? De plus en plus de dramaturges utilisent le théâtre pour faire réagir les spectateurs sur des sujets d’actualité. Le théâtre engagé est donc une forme d’éducation à part entière.
        Enfin, la majorité des pièces créées dans le monde donnent, partiellement ou intégralement, une définition du théâtre à travers lui-même. Nous pouvons citer comme exemples La Famille, un spectacle de clowns russes par la compagnie Semianyki, ou encore Five Easy Pieces, un fait divers transposé au théâtre par le dramaturge belge Milo Rau. L’intrigue de La Famille mêle différents genres du registre comique avec des passages pathétiques qui font passer le spectateur du rire aux larmes. Cette structure propre au spectacle de clowns définit donc ce style théâtral à travers son scénario et le jeu des acteurs. Five Easy Pieces est une pièce présentée sous la forme d’un casting où les candidats doivent adapter un fait divers au cinéma, sans pour autant montrer toute l’horreur des crimes de Marc Dutroux. Une réflexion sur la façon de jouer au théâtre ou au cinéma est explicitement formulées entre chaque saynète relatant les conséquences des méfaits de Dutroux : jusqu’où doit-on pousser la manifestation des sentiments pour être crédible aux yeux du spectateur ? Ces deux exemples nous montrent que le théâtre peut s’auto-définir aisément.
In fine, nous avons montré que le théâtre a toujours tenu un rôle de divertissement par son comique, l’attachement que l’on porte aux personnages et aux discussions après sa représentation qu’il peut entraîner. Toutefois, il a un autre rôle que celui de divertir ; il doit aussi remplir des fonctions plus sérieuses, qui enrichissent la culture du spectateur, ou bien qui remet en cause la politique ou la religion. Enfin, si le théâtre assume le divertissement qu’il procure et passe par le détour du comique, de l’évasion et des débats amicaux, c’est avant tout pour ramener le spectateur vers un enseignement moral, social, ou encore pour définir le genre même du théâtre. Ce double rôle n’est pas propre au théâtre ; de nombreux autres genres littéraires en sont témoins, à commencer par les fables, les contes ou encore certains romans et essais. ■

J’ai écouté du Jul (spoiler : c’est pas terrible)

… j’ai ÉCOUTÉ DU JUL !! POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS MA VIE PUNAISE !!!
Et je peux même vous donner aujourd’hui un avis constructif sur sa musique : c’est parti pour l’expérience de l’année #2018 !

Bon, déjà ce que je peux dire c’est que du point de vue paroles j’ai été drôlement rassuré (par rapport à tous mes proches qui me balançaient à chaque fois que je les traitais de « fans de Jul »…). Je m’explique : le thème a une visée sociétale que j’ai plutôt tendance à apprécier, même si de gros efforts sont encore à accomplir pour me faire aimer ce type de chanson. Le langage est imagé et j’ai relevé beaucoup moins de gros mots que je ne le pensais. (Je sais, je tombe dans les clichés sur le rap, mais vu la dégaine du chanteur… Je crois que je me suis forgé une image de lui plutôt négative, calquée sur l’opinion de ceux qui n’aiment pas sa musique.) Un message réel est porté par cette chanson, ce qui m’a conforté également ; il ne s’est pas égosillé pour rien, le bonhomme. (Quoique.)

Par contre, ma nuance se situe principalement au niveau de… tout le reste. Par exemple, je peux parler de la musique en soulevant que ce n’est absolument pas le genre de style musical que j’aime (mais cela reste bien entendu une opinion personnelle). De plus la voix du chanteur m’a complètement déchiré les tympans, à un tel point que je suis resté sourd pendant vingt bonnes minutes après avoir écouté la chanson (non, j’exagère, quarante minutes). Lorsque je lève les yeux sur le clip, je le vois, à n’importe quel moment :

  • soit dans les nuages en train de « faire le beau »,
  • soit sur sa moto en train de faire une roue avant (ou une roue arrière, je ne sais plus).

Vous m’avez compris : j’ai trouvé cet « artiste » beaucoup trop égocentrique à mon goût. J’aurais préféré qu’il se mette en retrait et qu’il focalise sur les exemples, pourquoi pas en modifiant légèrement le texte, afin de faire passer son message plus facilement.

Voilà, c’était mon avis personnel sur Jul mais vous avez le droit de ne pas penser la même chose que moi à son sujet 🙂
Si vous souhaitez me faire part de votre opinion sur ce chanteur, n’hésitez pas à me le dire en commentaire. Et pourquoi pas ouvrir un débat ?…

Un petit bonus vidéo trouvé par hasard sur Youtube :


Télécharger Elijah video gag Jul.mp4

Je vous souhaite une très bonne fin de journée et à une prochaine fois…sans faute !